Une scientifique se fait mordre 180 000 fois par des punaises de lit
Régine Gries a accepté de servir de cobaye afin de mieux comprendre le comportement des punaises de lit.
Pour ceux qui ont eu l’amère expérience d’y faire face, les punaises de lit peuvent rendre fou n’importe qui. Occupant notre lit et suçant notre sang pendant la nuit, la sale bestiole également appelée Cimex Lectularius peut vous faire changer de literie en un instant, voire être un motif suffisamment sérieux pour déménager. On la retrouve dans les climats tempérés à travers le monde et malheureusement dans les hôtels, hôpitaux, maisons de retraite, crèches, écoles, dortoirs et se prolifèrent très rapidement.
Véritable nuisible pour le commun des mortels, une Canadienne va décider de les prendre en admiration et au nom de la science va accepter de se faire volontairement mordre près de 180 000 fois par des punaises de lit, là où d’autres auraient déjà abandonné au bout de la dixième morsure. Régine Gries, a donc accepté pendant 5 ans de laisser plus de 1000 punaises la mordiller chaque jour. Le but de cette expérience, voire de torture, aurait permis d’observer le comportement des puces et leur fascination pour le sang humain.
Mieux protéger l’homme face aux morsures
Grâce à cette expérience, la Simon Fraser University au Canada a élaboré un système permettant de mieux protéger l’homme face aux punaises dont les travaux ont été menés par Gerhard Gries qui n’est autre que le mari de Régine. Cette dernière étant un cobaye idéal puisque les piqures ne provoquaient chez elle aucune réaction, alors que généralement les morsures de punaises entraînent des démangeaisons et des boutons.
Une méthode pour contrer les punaises
Même si les traitements contre les punaises de lit sont connus depuis des lustres, les chercheurs ont découverts que les puces de lit sont guidées par une molécule appelée « histamine » qui les amène tout droit vers de la chair humaine. En découvrant cette molécule, les chercheurs ont trouvé un moyen de la contrer. A l’aide de phéromones et d’attractifs chimiques, elle devrait « aider les propriétaires, les locataires et les professionnels de lutte antiparasites à déterminer si les locaux ont un problème de punaises de lit, et leur permettra de les traiter rapidement ».