“Pokémon GO” repoussé en France suite à l’attentat de Nice ?
Alors que l'application mobile "Pokémon Go" est déjà disponible dans une bonne partie de l'Europe, il se dit qu'elle serait repoussée en France suite à l'attentat de Nice.
Pokémon Go n’a vraisemblablement pas eu besoin d’une disponibilité française officielle pour devenir un apparent phénomène. Né de l’initiative de The Pokémon Company, Niantic et Nintendo, le projet aura pris la forme d’une application mobile disponible depuis le 7 juillet dernier aux États-Unis, en Australie ainsi qu’en Nouvelle-Zélande.
Avec 65 millions de téléchargements observés rien qu’au pays de l’Oncle Sam, le démarrage de Pokémon Go s’avère ainsi déjà un succès. Le jeu est depuis accessible dans trente pays européens, à l’exception notable de la France. Des moyens détournés permettent certes de le télécharger et de l’installer depuis l’Hexagone, ce qui n’est toutefois pas sans danger pour les utilisateurs peu éclairés, en raison en effet du risque de se retrouver avec une fausse application mais un vrai virus.
Attentat de Nice : “Pokémon Go” encore trop dangereux ?
Plusieurs sites croient toutefois connaître la raison expliquant ce retard. Une source d’IGN France présentée comme “sûre” indique ainsi que Pokémon GO aurait été repoussé en France “jusqu’à nouvel ordre” suite à l’attentat de Nice du 14 juillet.
Le rapport entre le lancement de l’application et le drame de jeudi se situe au niveau de rassemblements humains, étant ainsi précisé que “Pokémon GO pourrait provoquer des attroupements durant une période inappropriée”.
Un lancement français imminent
Malgré tout, l’attente ne devrait encore durer que quelques heures supplémentaires, IGN France ajoutant que Pokémon GO est maintenant prévu pour être disponible en France sur périphériques iOS et Android lundi ou, au plus tard, mardi prochain.
On rappellera qu’une chasse géante devait prendre place le 14 juillet au Jardin du Luxembourg, à Paris. Avant que les organisateurs de l’évènement ne l’annulent après avoir, selon leurs dires, reçu un retour défavorable de la préfecture de police et du Sénat, principalement pour “une problématique de sécurité, a fortiori alors que nous sommes encore en État d’Urgence”.