Piratage : le Kremlin dénonce “l’amateurisme” des accusations américaines
Alors que les Etats-Unis accusent toujours la Russie de piratage ayant eu pour but d'influencer le résultat de la campagne pour la Maison-Blanche, Moscou continue de nier.
Lundi, le porte-parole du Kremlin est monté au créneau pour dénoncer les accusations des services de renseignement américains. Dmitri Peskov a réagi à la publication, vendredi dernier, d’un rapport faisaint état d’une campagne russe de piratage. Son but ? Saper le processus démocratique américain et favoriser les chances de victoire de Donald Trump.
Moscou : “des accusation d’un niveau d’amateur”
Pour M. Peskov, “Il s’agit d’accusations absolument infondées, d’un niveau d’amateur”. Il a ajouté : “Ces accusations commencent à nous fatiguer”, avant de parler d’“une véritable chasse aux sorcières”. Ce terme, Donald Trump l’avait lui aussi évoqué, estimant que “cette chasse aux sorcières politique” n’avait qu’un seul but, l’affaiblir.
Et Dmitri Peskov d’insister : “Nous continuons à démentir catégoriquement toute implication de Moscou”. Selon lui, le dernier rapport de Washington n’est constitué d’“aucune substance”. Enfin, il ajoute : “Nous ne savons toujours pas quelles sont les données utilisées par ceux qui lancent de telles accusations infondées”.
Donald Trump reste prudent quant à une ingérence russe
Certes, le président élu a admis des piratages à l’encontre du parti démocrate (mais aussi plus globalement à l’échelle du pays) après avoir pris connaissance du document complet des services de renseignement. Mais dans la liste des pays qu’il suspecte il n’y a pas seulement la Russie, mais aussi “la Chine, d’autres pays, des groupes et des individus extérieurs”. “Il n’y a eu absolument aucun impact sur le résultat de l’élection”, soutient-il encore.
Barack Obama avait sanctionné la Russie en expulsant 35 diplomates considérés comme des espions, mais Donald Trump avait jugé que l’affaire est une “chasse aux sorcières politique” destinée à lui nuire politiquement.