La pilule anti-vieillissement n’est plus de la science-fiction
Une hormone découverte par des chercheurs français pourrait nous aider bientôt à vieillir mieux. Explications.
Vieillir bien, vieillir mieux ? Un souhait que nous faisons tous et toutes quel que ce soir notre âge. La plupart du temps, ce qui fait peur à l’espèce humaine n’est pas tant de vieillir que de souffrir. DHEA, protéines inoxydables, les avancées ont assez ressemblé à des mirages ces dernières années.
Un changement notable est-il possible dans lea prochaine décennie ? Pas impossible si l’on en croit la découverte de cette équipe de chercheurs de l’Université Lyon I, autour du jeune professeur Hugo Aguilaniu. A l’origine de l’espoir, un ver nommé C. elegans que le généticien a soumis à un régime forcé. Grâce à cette diète, le ver qui meurt normalement après 2 semaines, est parvenu à vivre 6 mois. L’expérience a été poussée plus loin sur la souris (25% d’espérance de vie supplémentaire), ainsi que sur le chat et le primate.
Une hormone anti-vieillissement qui a des effets secondaires fâcheux mais…
Ce qui a été découvert par l’équipe du Pr. Hugo Aguilaniu, c’est une hormone présente dans ce ver pas plus grand qu’un millimètre. L’acide dafachronique est produit en réaction à la malnutrition, et serait corrélé à une vie plus longue. Cependant, elle est aussi liée à des effets secondaires plutôt gênants comme la stérilité ou encore le manque de libido.
Attention, le jeune chercheur à l’origine de cette découverte prévient : “Je ne recommande pas une telle diète !”. Quant à l’éventuel développement d’un médicament, “il ne sera pas présenté comme une pilule de la longévité car cela prendra la durée d’une vie pour l’expérimenter… et il est peu probable qu’un laboratoire s’engage sur cette durée”. Ce n’est peut-être pas pour tout de suite, mais la recherche avance, même Google s’est lancé sur la piste de telles avancées.