Philippines : prison attaquée par des islamistes extrémistes, 28 détenus en fuite
Samedi aux Philippines, la prison de Marawi a été attaquée par des islamistes extrémistes, lesquels ont libéré huit de leurs membres et vingt autres détenus.
En ce dimanche, les autorités du pays rapportent une attaque survenue la veille au sud des Philippines. La prison de Marawi a été attaquée par des islamistes extrémistes visiblement rattachés à Daesh. Ces activistes ont libéré huit de leurs membres ainsi que vingt autres détenus.
Le commandant de la police locale Agustine Tello, dont la teneur des propos est rapportée par le site 20minutes.fr, précise que l’assaut a été conduit contre la prison de Marawi par un commando d’une cinquantaine d’individus lourdement équipés pour le combat. Ceux-ci appartiendraient au groupe Maute, soit un mouvement islamiste parmi tous ceux que renferme l’île de Mindanao.
Attaque d’une prison philippine : un commando libère les siens
Les huit membres du groupe libérés avaient été arrêtés moins d’une semaine plus tôt. Le 22 août dernier, ils auront ainsi été maîtrisés par des militaires à un point de contrôle après la découverte, dans leur camionnette, d’armes et d’explosifs.
Leur groupe est suspecté d’avoir été à l’origine de l’attaque sanglante d’un camp militaire en février dernier. Un assaut plus précisément observé à Butig (Mindanao) et qui aura fait un total de dix-sept morts, douze du côté des assaillants et cinq chez les militaires. À noter qu’à l’instar de l’attaque de samedi, les combattants semblaient également agir au nom de Daesh en brandissant ainsi des drapeaux de l’organisation terroriste.
Un groupe suspecté d’une attaque sanglante en février
Les forces de l’ordre ont communiqué sur l’ouverture d’une enquête censée notamment déterminer pourquoi le niveau de sécurité de la prison n’a pas été relevé suite à l’arrestation des huit hommes du groupe Maute.
Des faits similaires s’étaient produits en 2009 sur une prison de l’île de Basilan (sud des Philippines), avec trente-et-un détenus qui avaient été libérés suite à l’attaque de quelque cents hommes armés. Parmi les évadés se trouvaient des combattants islamistes.