Pets de vache : des effets réductibles via un inhibiteur de méthane ?
Une étude américaine vient de révéler que les effets des pets de vache peuvent être réduits grâce à un inhibiteur de méthane, un outil qui n'altèrerait toutefois pas le lait produit.
En début d’année, l’on se demandait quelle parade allait-on bien pouvoir trouver pour pallier à l’importante quantité de méthane, un gaz à effet de serre, relâchée dans l’atmosphère par les rots des vaches. Et dans une étude parue dans les premiers jours de juillet par l’Académie nationale des sciences américaine (PNAS), des chercheurs américains ont affirmé pouvoir désormais réagir quant aux pets de vache.
La problématique reste toutefois la même puisque ces pets émettent eux aussi du méthane. Cette enquête, rapportée entre autres par BFMTV, nous informe notamment qu’il est question de méthanogénèse lorsque les vaches ruminent, une opération où la fermentation de leur alimentation génère alors du méthane.
3NOP : un inhibiteur de méthane pouvant réduire le méthane émis par les pets de vache
Et après avoir testé, trois mois durant et avec succès, cette méthode sur 48 vaches laitières de race Holstein, ces scientifiques de l’université de Pennsylvanie estiment que l’intégration du 3NOP (ou 3-nitrooxypropanol) à l’alimentation des bovins permet une réduction de méthane pouvant aller jusqu’à un tiers des émissions de gaz produites. Les résultats obtenus lors de l’étude se sont même étendus au-delà des trois mois de test, une observation pouvant ainsi accroître la confiance de ces chercheurs quant à leurs conclusions établies.
Pas d’altération du lait produit ?
Aucun obstacle majeur ne semble se dresser pour une application de cette méthode à plus ou moins grande échelle. L’utilisation de cet inhibiteur de méthane n’aurait en effet aucune conséquence néfaste sur le lait produit par les vaches, leur organisme ou encore leur ingestion de nourriture. Le 3NOP afficherait même la particularité de rendre le lait encore meilleur en lui conférant davantage de protéines et de lactose. “Affaire à suivre.”