Perturbateurs endocriniens : Même les écologistes les plus convaincus sont touchés
Sept personnalités connues pour leur engagement écologique ont subi des examens capillaires afin de détecter la présence de perturbateurs endocriniens dans leurs cheveux. Toutes sont touchées à des degrés divers.
Personne ne semble pouvoir échapper aux perturbateurs endocriniens. Alors que nous vous dévoilions il y a peu la présence de ces substances toxiques chez les femmes enceintes, l’ONG « Générations futures » s’est penchée sur quelques-unes des personnalités écologistes les plus influentes de France.
Les écolos touchés par les perturbateurs endocriniens
Sept personnalités connues pour leur engagement se sont prêtés au jeu : le candidat d’Europe Écologie les Verts (EELV) à l’élection présidentielle Yannick Jadot, Nicolas Hulot, José Bové, le photographe Yann Arthus-Bertrand, la navigatrice et présidente de WWF France Isabelle Autissier, l’ancienne ministre de l’Écologie Delphine Batho et la documentariste Marie-Monique Robin.
#IsabelleAutissier a participé à #EXPPERT9 sur les #perturbateursendocriniens, elle vous livre ses impressions. @Veillerette @WWFFrance pic.twitter.com/oqTpH8CrMS
— Générations Futures (@genefutures) February 23, 2017
En analysant leurs cheveux, entre 36 et 68 perturbateurs endocriniens ont été détectés alors qu’au départ, seules quatre familles de substances chimiques étaient recherchées (bisphénols, phtalates, PCB et pesticides).
Tous concernés
Dans le détail, c’est Isabelle Autissier qui est la plus touchée avec une quantité de perturbateurs endocriniens observée 17,5 fois plus élevée que chez Delphine Batho, la personne de l’étude qui présentait le moins de traces de PE.
C’est également Isabelle Autissier qui est touchée par le plus de variété de substances avec 68 molécules différentes relevées dans ses cheveux contre 36 pour l’ancienne ministre de l’Écologie. Sur tous les participants ont été retrouvés 8 à 11 phtalates, 9 à 25 pesticides et au moins 1 des 3 bisphénols recherchés dans l’étude.
Cette étude intervient alors que le 28 février prochain, l’Union européenne tentera de se mettre d’accord sur une définition précise de ce que sont les perturbateurs endocriniens afin de pouvoir légiférer sur le sujet.