Perpignan : 200 personnes se mobilisent pour garder leur train de nuit
Hier, 200 personnes se sont mobilisées à Perpignan pour manifester contre l’arrêt du train de nuit reliant leur ville à Paris. La SNCF et l’exécutif ont déjà décidé de l’arrêt de plusieurs lignes.
A Perpignan, quelques 200 personnes sont bien décidées à ne pas voir les trains de nuit disparaitre, et notamment la ligne qui relie la ville du sud à la capitale. Elles se sont mobilisées très tôt hier matin pour manifester leur mécontentement. Le collectif « Oui au train de nuit », à l’origine de ce rassemblement, espère bien faire entendre sa voix auprès du gouvernement et de la SNCF qui veulent se désengager de certaines lignes.
Rassemblement à Perpignan pour le maintien des trains de nuit
Le collectif « Oui au train de nuit » était sur les quais de la gare tôt samedi matin pour recevoir les passagers du train couchette Paris-Perpignan, arrivant à 7h12. Les occupants du train se sont vu accueillir par des applaudissements fournis à leur sortie puis un petit-déjeuner leur a été offert.
Les quelques 200 personnes présentes s’étaient mobilisées pour que la ligne Cerbère-Perpignan-Paris ne soit pas arrêtée comme le prévoient de le faire la SNCF et le gouvernement. Ce train de nuit pourrait en effet arrêter de circuler à partir du 15 décembre, les discussions sont en cours. D’autres lignes telles que Strasbourg-Perpignan-Port-Bou et Luxembourg-Perpignan-Port-Bou ont-elles déjà été abandonnées depuis le 1er octobre. Selon Alain Vidalies, le ministre des Transports, le motif de l’arrêt de ces lignes est le manque de rentabilité.
Economie d’énergie et pollution moindre selon le collectif
« Le gouvernement et la SNCF ne se rendent pas compte de l’importance du maintien de ces lignes », indiquait Claire Brun, une des responsables du collectif. Selon ce dernier, ces trains de nuit permettent d’économiser de l’énergie et génèrent moins de pollution, tout en permettant d’optimiser le temps. « Avec le train de nuit, Paris et Strasbourg sont à une heure du Sud de la France : ½ heure pour s’endormir et ½ heure pour se réveiller ! » indique le collectif.
« Le maintien de ces lignes va faire l’objet de discussions entre la SNCF, le gouvernement et la Région », déclarait pour sa part la vice-présidente de la région Occitanie, chargée de la transition écologique et énergétique, Agnès Langevine, présente à la gare hier matin. Elle ajoutait : « La Région va défendre le maintien de ces lignes dans le cadre des négociations à venir ».