Pékin s’en prend aux VPN, outils permettant de contourner la censure
"Remettre de l'ordre", tel est le but affiché officiellement par les autorités. Depsui lundi, les VPN sont devenus illégaux.
Il y a quelques jours à Davos, le président chinois Xi Jinping prônait l’ouverture. Mais dimanche, Pékin a donné un nouveau tour de vis à la censure sur Internet, arguant officiellement que la croissance d’Internet dans le pays montre les “premiers signes de développement anarchique, créant un besoin urgent de règlementation”.
Les VPN devenus illégaux
Afin de parvenir à se connecter à Facebook, Twitter ou de nombreux autres services interdits en Chine, de nombreux internautes ou entrepriuses occidentales utilisent des VPN, autrement dit des réseaux privés virtuels. Grâce à ces outils, leur origine est cachée et la censure est ainsi contournée. Ou plutôt “était”, puisque leur utilisation est illégale depuis dimanche, officiellement pour “mettre de l’ordre”.
Désormais, les fournisseurs d’accès à Internet, mais aussi les centres de données ainsi que les réseaux de diffusion de contenu du pays sont soumis à l’obtention d’ue autorisation officielle afin de “créer ou louer des lignes de communication spéciales dont les VPN”.
Une decision qui en suit d’autres
Au mois de novembre dernier, le régulateur de l’Internet chinois publiait un plan visant à “sauvegarder fermement la souveraineté du cyber-espace et la sécurité nationale”. Un mois plus tôt, une loi avait été adoptée, qui restreint “les transferts de données, la localisation des données personnelles des clients chinois pour les opérateurs d’infrastructures ainsi que la vérification de l’identité des usagers d’Internet”.