Patchs : attention danger, comment bien les utiliser ?
Contraceptif, anti-douleur ou aidant au sevrage tabagique, le patch recèle des dangers méconnus.
L’Agence nationale du médicament et des produits de santé (Ansm) alerte sur les mauvais usages des patchs, qu’ils soient anti-douleur, aux hormones ou aidant à lutter contre l’addiction à la nicotine.
Si le simple fait de poser un patch sur sa peau ne relève pas d’un grand savoir-faire, il convient néanmoins de l’utiliser avec précaution, car celui-ci peut se révéler nocif au final.
Une campagne nationale de sensibilisation au bon usage du patch
Ces dispositifs transdermiques, pour les appeler par leur nom officiel, sont assez souvent mal utilisés. Parmi tous les signalements d’erreurs médicamenteuses rapportées en France, le “manque d’information ou de formation” des patchs sont nombreux.
75% d’entre eux ont causé des effets indésirables, et la moitié de ces 75% s’est soldée par une hospitalisation, une incapacité de travail voire un décès.
Bien utiliser un patch médicamenteux
Une fois ces mises en garde effectuées, quel est le bon usage d’un dispositif transdermique, ou patch ? Voici ce que l’Ansm préconise :
- ne pas découper le patch sauf si la notice indique cette possibilité,
- veiller au respect de l’endroit du corps où il doit être placé,
- afin d’éviter le surdosage, il convient de retirer un patch, même usagé, avant d’en placer un autre,
- chez le médecin, avant prescription d’un autre traitement, signaler l’usage de patchs afin d’empêcher toute interaction médicamenteuse néfaste,
- éviter le port de patchs lors d’une forte poussée de fièvre ou pendant un sauna, la chaleur a tendance à accélérer la vitesse d’absorption par la peau,
Surtout, n’hésitez pas à signaler un effet indésirable à un médecin, pharmacien, ou au Centre régional de pharmacovigilance de son territoire.
Patchs : l'#ANSM met à disposition un outil d'aide au suivi du traitement http://t.co/KwD8o3YOhX
— ANSM (@ansm) November 24, 2014