Parkinson : des scientifiques font une découverte majeure sur la maladie
Une équipe de scientifiques franco-belges viennent de faire une découverte majeure quant à l'origine de la maladie de Parkinson. Ils ont réussi à déterminer le mode de propagation de la maladie.
C’est encore une fois la revue Nature qu’il convient de feuilleter pour prendre connaissance d’une étude particulièrement informative. Après nous avoir appris pourquoi l’atmosphère du soleil était bien plus chaude que la surface de l’astre, elle nous livre ainsi maintenant une réponse concernant l’origine de la maladie de Parkinson.
Cette étude, menée par une équipe de scientifiques franco-belges, s’est notamment attachée à déterminer de manière précise le mode de propagation de la maladie dans le cerveau. Celle-ci apparaît via des structures fibrillaires, et BFMTV rapporte que c’est dans leur constitution que s’explique la propagation destructrice de la maladie de Parkinson.
Maladie de Parkinson : l’alpha-sinucléide, la protéine responsable ?
Ces structures renferment ainsi une protéine appelée alpha-sinucléide. Favorisant le fonctionnement des synapses, elle occupe le cerveau de par une présence naturelle. Tout comme le fer, l’alpha-sinucléide ne s’avère pas néfaste pour l’organisme tant que la quantité observée respecte une certaine limite. Et quand cette protéine affiche un degré de présence anormalement élevé, on constate alors des amas anormaux de l’alpha-sinucléide qui détruisent ensuite les neurones.
Un test sanguin possible “d’ici 5 à 10 ans”
Sur cinq structures de ce genre observées par les scientifiques, deux se sont avérées malfaisantes pour le cerveau. L’une d’entre elles, à la forme semblable à celle d’une linguine, entraîne la maladie de Parkinson, quand l’autre, s’apparentant à des spaghettis, provoque une “atrophie multisystématisée”. Les chercheurs ont obtenu confirmation de ces conséquences en injectant ces amas à des rats. Suite à cette découverte, Ronald Melki, directeur de recherche à l’Institut des neurosciences Paris-Saclayon, a estimé qu’un test sanguin permettant de dépister la maladie pourrait voir le jour “d’ici 5 à 10 ans”. Un test qui serait alors réservé, nous dit-on, aux personnes âgées d’au minimum 45 ans.