Parkinson : 2h30 d’activité physique hebdomadaire pour ralentir la maladie
Une étude américaine invite les malades de Parkinson à s'adonner à un minimum de 2h30 d'activité physique par semaine, et ce afin de constater un ralentissement du déclin de leur qualité de vie.
Si les résultats de cette étude ne révèlent pas une solution miracle pour se sortir de la maladie de Parkinson, ils offrent néanmoins à ses patients une manière de mieux la gérer. Ainsi, selon une étude américaine menée par Miriam Rafferty et son équipe de l’université Northwestern de Chicago, 2h30 d’activité physique par semaine seraient suffisantes pour ralentir la maladie.
Des travaux parus (en anglais) dans le Journal of Parkinson’s Disease et qui indiquent que pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs se sont penchés de près sur les données de 3.408 volontaires récoltées deux ans durant au cours d’au moins trois visites cliniques.
Un déclin réduit de la mobilité chez les malades de Parkinson
Des visites où ces participants parlaient du temps passé à faire de l’exercice physique chaque semaine, et les scientifiques d’avoir relevé ces propos pour déterminer le nombre d’heures hebdomadaire consacrées à une activité sportive.
Au bout des deux ans pendant laquelle l’étude s’est déroulée, les chercheurs ont découvert que les personnes qui s’adonnaient à 2h30 (soient 150 minutes) d’activité physique par semaine connaissaient un déclin moins fort de leur qualité de vie et de leur mobilité.
De l’activité physique recommandée “dès aujourd’hui”
Un déclin qui se sera même avéré encore moins prononcé chez les volontaires qui faisaient de l’exercice avant l’étude ou qui avaient commencé après la première visite. Les scientifiques ont également observé, pour les patients ayant atteint un stade avancé dans leur maladie, que d’augmenter d’un demi-heure leur activité physique hebdomadaire contribuait là aussi à ralentir le déclin de leur qualité de vie.
Dans des propos traduits rapporté par RTBF, la principale signataire de l’étude explique que “le résultat le plus important de cette étude suggère que des personnes n’atteignant pas les niveaux recommandés d’exercice physique peuvent s’y mettre dès aujourd’hui pour réduire tout de même le déclin de leur qualité de vie et de leur mobilité”.