Paris : un homme déféré dans l’affaire du barrage forcé
Un homme de 30 ans, soupçonné d'avoir incité le conducteur d'une voiture à forcer un barrage de police à Paris dimanche dernier, a été déféré en ce mercredi.
Dimanche matin, près de la place de la Concorde à Paris, le conducteur d’une voiture avait forcé un barrage de police et ainsi motivé plusieurs tirs de la part des forces de l’ordre. Plusieurs personnes, dont le chauffeur présumé du véhicule âgé de 16 ans, s’étaient ensuite rendues aux autorités.
Et l’on apprend aujourd’hui, via MYTF1News avec AFP, qu’un homme de 30 ans et connu des services de police a été déféré mercredi dans le cadre de l’enquête. Le trentenaire, précédemment placé en garde à vue et suspecté d’avoir été un passager de cette voiture, aurait incité le conducteur du véhicule à forcer le cordon de sécurité en criant “Vas-y fonce !”.
Barrage de police forcé à Paris : déféré pour avoir supposément incité à un homicide
Le parquet a requis la mise en examen du suspect pour complicité de tentative d’homicide volontaire sur dépositaire de l’autorité publique, complicité du refus d’obtempérer aggravé et subordination de témoin. Il a également demandé à ce que l’homme soit placé en détention.
Le conducteur n’était pas le mineur de 16 ans
Depuis lundi, quatre personnes se trouvaient en garde à vue dans ce dossier. On nous informe d’ailleurs que, parmi les trois autres individus remis en liberté mardi au terme de leur interrogatoire, figurait le mineur qui s’était désigné comme le conducteur du véhicule incriminé. Une source judiciaire rapporte à ce sujet que le jeune “a reconnu qu’il n’était pas au volant”, et qu’il a accepté d’endosser la responsabilité qui n’était pas la sienne “sous promesse d’argent, à la place de quelqu’un dont il n’a pas voulu révéler l’identité”. Soulignons que la femme blessée au thorax durant les tirs de dimanche a été opérée la nuit suivante et que son pronostic vital n’a désormais plus lieu d’être engagé. Enfin, l’enquête ouverte suite à ce fait divers sera également menée par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), celle que l’on appelle aussi la “police des polices”.