Paris truqués : Les joueurs ont parié, Jeny déprogrammée
Les handballeurs de Montpellier portés par Nikola Karabatic se retrouvent au centre d’une vive polémique. Les premières informations de l’enquête sont donc arrivées dans la presse. Les deux frères, Luka et Nikola ont parié contre leur équipe, mais ils refusent de déclarer qu’ils ont triché.
Les handballeurs ont été interpellés à la suite du match contre le PSG ce dimanche. La compagne du joueur, Jeny Priez a également été placé en garde à vue en fin de journée. Elle s’est d’ailleurs prolongée pour ce lundi, l’animatrice a donc été déprogrammée de la chaîne NRJ12. En effet, l’émission de ce lundi a été enregistrée vendredi. Elle devait donc se retrouver à l’antenne aujourd’hui, la chaîne avait seulement déclaré que Jeny serait remplacée à partir de mardi par une chroniqueuse du Mag. Au final, ce matin sur le blog de Morandini, il est possible de lire que l’animatrice a été déprogrammée ainsi, l’émission d’aujourd’hui est supprimée et un épisode d’Hollywood Girls est proposé à la place.
Parié, mais pas triché
Lors de sa garde à vue, la jeune femme a déclaré avoir parié au nom de son prince charmant, Luka Karabatic avec son argent selon son avocat Me Antoine Camus. Les deux frères ont reconnu avoir parié sur le match, mais « n’ont pas laissé filer le match, n’ont pas triché ». Ce sont les propos de l’avocat des deux joueurs, Me Éric Dupond-Moretti qui s’est expliqué sur RTL. Avec cette déclaration, ils échappent à des sanctions plus lourdes, en effet leur avocat explique « Ils ont parié, c’est une infraction sportive, pas une infraction pénale pour que la justice puisse intervenir dans cette affaire, on a besoin d’un match truqué, faute de quoi, sur le plan pénal, il n’y a rien ».
Si la thèse du délit sportif est retenue, les joueurs mis en cause peuvent encourir 6 matches de suspension ainsi qu’une amende de 15 000 euros. Le président de Montpellier a tout de même déclaré que le licenciement pouvait être envisagé. A contrario, si l’hypothèse pénale est privilégiée, la donne change. Ils sont ainsi jugés pour fraude et corruption sportive et peuvent avoir une amende de 75 000 euros et 5 ans de prison.