Paris : un proviseur de lycée agressé et blessé par des individus cagoulés
Vendredi, le proviseur d'un lycée situé dans le XIVe arrondissement de Paris a été agressé par des individus cagoulés. Le recteur de l'académie de Paris a réagi en qualifiant la "violence" engagée d'"inacceptable".
Les faits se sont produits en ce vendredi matin. Il est aux environ de 7h30 lorsque le proviseur du lycée Paul Bert, situé dans le XIVe arrondissement de Paris, atteint les portes de son établissement. C’est alors que son regard se pose sur un groupe d’individus cagoulés qui tentaient visiblement de pénétrer illégalement dans le lycée en fracturant les cadenas de la porte d’entrée.
Le proviseur vient à la rencontre de ces apparentes jeunes personnes afin de les stopper dans leur méfait. Une initiative qui aura pour conséquence de faire tomber à terre le responsable, bousculé par les membres de ce groupe. Nos confrères de France Bleu, qui rapportent l’information, indiquent que le proviseur a été blessé dans cette altercation et qu’il y aurait même perdu une dent.
Agression devant un lycée parisien : le proviseur aurait perdu une dent
Dans le courant de la matinée, le recteur de l’académie François Weil s’est rendu sur les lieux, et sur le réseau social Twitter, a fait part de sa “consternation” face à cette agression d’une violence qu’il considère “inacceptable”. Le proviseur attaqué est, malgré tout, resté sur place.
Le lycée Paul Bert a d’ailleurs conservé ses portes ouvertes, alors que la veille, il avait choisi, comme un certain nombre d’autres établissements, d’être fermé afin de prévenir tout éventuel débordement relatif aux manifestations contre le projet de loi Travail de Myriam El Khomri.
J'apprends avec consternation l'agression dont a été victime le proviseur du lycée Paul Bert. Cette violence est inacceptable.
— François Weil (@FrancoisWeil) April 1, 2016
Une enquête en cours
Une enquête a été lancée afin de déterminer les circonstances précises des faits et, notamment, l’identité des agresseurs. Pour l’heure, l’incertitude demeure quant à savoir si les individus cagoulés sont scolarisés ou non dans un lycée, qu’il s’agisse de celui-ci ou d’un autre.
La semaine proche et sur décision du rectorat, une réunion se tiendra avec les représentants des établissements scolaires, et ce dans le but de trouver des solutions aux soucis de sécurité soulevés durant des manifestations.