Un homme mis en examen pour viol d’agentes immobilières à Paris
Un homme d'une cinquantaine d'années vient d'être interpellé puis mis en examen pour avoir supposément violé des agentes immobilières à Paris. Trois agentes immobilières auraient ainsi été victime de viols par cet homme.
Un homme âgé de 59 ans et au chômage vient d’être interpellé à Paris et mis en examen. Le quinquagénaire est soupçonné d’avoir violé trois agentes immobilières depuis juillet 2014. Son dernier fait en date remonte quant à lui à mai dernier. L’individu n’était toutefois pas connu des services de police avant cette affaire de viols répétés.
D’après les informations publiées par nos confrères du Parisien, l’homme procédait toujours de la même façon pour se retrouver seul avec ses victimes. Il repérait des agences immobilières de taille modeste, situées dans les XIIIe et XVIIe arrondissements de Paris et tenues, de préférence, par une femme seule.
Viol d’agentes immobilières : un mode opératoire identique
L’homme se rendait ensuite à visage découvert dans ces agences pour prendre rendez-vous. Une source proche du dossier précise qu’il insistait “sur l’obligation de lui proposer un bien avec une grande surface et plusieurs pièces”. Le quinquagénaire prétextait au passage un vol de téléphone portable afin de ne pas avoir à communiquer son numéro.
Des femmes vivant désormais dans la crainte
Et dès qu’il se retrouvait seul avec l’agente immobilière, l’homme menaçait cette dernière à l’aide d’un couteau avant de la ligoter, de la bâillonner et de la violer. Il quittait ensuite les lieux non sans avoir emporté avec lui les biens de valeur de sa victime. Durant sa garde à vue, en présence des trois agentes immobilières en question et d’autres femmes qu’il avait approchées, le quinquagénaire a été formellement reconnu. Il a par la suite reconnu les faits. Les agentes, âgées entre 25 et 30 ans pour deux d’entre elles et d’une soixantaine d’années pour la troisième, conservent des séquelles plus ou moins lourdes de ces agressions. Selon une source policière, “ces femmes sont dans l’angoisse totale à l’idée de reprendre le travail, de se retrouver seule dans leur petite agence et de faire visiter des appartements. L’une d’elle a d’ailleurs jeté l’éponge. Elle se cherche désormais un autre métier.”