Paris et interdiction des véhicules polluants : les contrôles ont commencé
Depuis vendredi, les véhicules les plus polluants ne doivent plus circuler dans Paris, en semaine et pendant la journée. Les policiers ont sensibilisé les automobilistes Place de la Nation.
C’est fait, les véhicules considérés comme polluants sont désormais interdits à la circulation à Paris intra-muros. Mais quel est le cadre exact de cette interdiction ?
Les véhicules concernés par l’interdiction de circuler dans Paris
Ce bannissement est né de la volonté de la ville de Paris de moins exposer ses habitants à l’oxyde d’azote, à laquelle 9 Parisiens sur 10 sont exposés, et ce à des niveaux supérieurs à ceux fixés par l’Union européenne. Allergies, asthme, espérance de vie réduite,… la pollution dans les grandes villes touche quasiment tout le monde.
Depuis vendredi 1er juillet, et dans l’optique de réduire ce fléau de moitié à l’horizon 2020, la mairie prohibe donc à ces véhicules de circuler en semaine et entre 8 heures et 20 heures :
- les véhicules (diesel et essence confondus) immatriculés avant 1997
- les 2 roues, tricycles et quadricycles à moteur immatriculés avant le 31 mai 2000
- les véhicules utilitaires légers immatriculés avant le 30 septembre 1997
- les poids lourds et autocars immatriculés avant le 30 septembre 2001
Et ce n’est terminé, puisque dès l’année prochaine, les véhicules équipés d’un moteur diesel et immatriculées avant 2000 seront aussi touchés par l’interdiction.
“Un impératif de santé publique”
Vendredi, les premiers contrôles sans verbalisation étaient effectués par une trentaine de policiers place de la Nation. Pour Christophe Najdovski, l’adjoint écologiste en charge des transports, il s’agit bien là d’“un impératif de santé publique qui nous concerne tous, nous avons une responsabilité collective. Si on a un véhicule polluant, il faut penser à le laisser au garage en semaine”.
Mais après la sensibilisation, placé à la verbalisation. Dans le cas où un véhicule concerné serait contrôlé et ne respectant pas les conditions ci-dessus, l’amende affichera 35 euros en 2016, 68 euros pour les véhicules particuliers et 135 euros pour les poids lourds à partir de 2017.