Paris : Anne Hidalgo veut interdire les poids lourds et cars polluants dès le 1er juillet
A Paris, la maire Anne Hidalgo souhaite interdire dès le 1er juillet la circulation des "cars et des poids lourds les plus polluants".
C’est dans une entrevue parue ce jour dans le quotidien Le Monde que la maire de Paris Anne Hidlago a fait par de son vœu d’interdire dès le 1er juillet 2015, la circulation des “cars et des poids lourds les plus polluants”.
Pollution à Pris : mesure étendue à tous les véhicules en 2016 ?
“Comme l’ont déjà fait près de 200 villes européennes, nous allons mettre en place une ‘zone à basse émission’ dont nous allons progressivement interdire l’accès aux véhicules polluants, diesel comme essence”, a précisé Anne Hidalgo.
La maire PS va plus loin en indiquant qu’au “1er juillet 2016, en s’appuyant sur la loi de transition énergétique, cette interdiction s’appliquera à tous les véhicules les plus polluants”. En revanche, le contour géographique de cette proscription n’est pas encore défini, étant encore en discussion avec l’Etat. Néanmoins, elle penche pour une interdiction à toute la capitale, hors périphérique et bois parisiens.
A l’horizon 2020, objectif zéro diesel à Paris
Et ce n’est pas tout. Anne Hidalgo confirme à la journaliste Laetitia Van Eeckhout son souhait de faire disparaître tous les véhicules à moteur diesel du paysage routier à Paris. Si elle admet volontiers “qu’entre les véhicules de la fin des années 1990 et les nouveaux diesels d’aujourd’hui, il existe des améliorations technologiques”, elle pointe le fait que les particules les plus fines ne sont pas filtrées par les dispositifs, y compris les plus évolués.
Concernant l’acceptation par les citoyens de cette mesure, la maire de Paris compte “accompagner les usagers vers des mobilités moins polluantes”. Pour y parvenir, une aide financière à l’achat de véhicules plus propres est entre autres à l’étude, ainsi que le développement du réseau de bornes de recharges pour véhicules électriques. “En 2001, plus 60 % de Parisiens avaient un véhicule personnel, aujourd’hui, leur nombre est tombé à 40 %”, indique-t-elle pour illustrer le changement en cours dans le comportement des Parisiens vis-à-vis de leur usage du transport dans la capitale.