Le pape François réclame une abolition mondiale de la peine de mort
Le pape François a réaffirmé dimanche sa position contre la peine de mort, en s'appuyant sur le commandement "tu ne tueras point", le pape réclame une abolition mondiale.
Après avoir plaidé contre la peine de mort devant le Congrès américain en septembre dernier, le pape François s’est de nouveau adressé à ses fidèles dimanche sur la place Saint-Pierre. Le Souverain pontife a invité ceux qui gouvernent à trouver un “consensus international pour abolir la peine capitale“.
Le pape François réclame l’abolition de la peine de mort
Dimanche sur la place Saint-Pierre, lors de la prière de l’angélus, le pape a pris une nouvelle fois position contre la peine de mort. En rappelant le commandement “tu ne tueras point”, le pape a invité ses fidèles à œuvrer en faveur de la mise en place d’un moratoire sur l’ensemble des exécutions commises au cours de l’Année sainte. Il s’est également adressé à ceux qui gouvernent : “J’en appelle aux consciences de ceux qui gouvernent, afin qu’ils parviennent à un consensus international pour abolir la peine capitale” en estimant que “le commandement ‘Tu ne tueras point’ a valeur absolue et s’applique aussi bien aux innocents qu’aux coupables“.
Selon le Souverain pontife, il existe d’autres méthodes plus modernes pour “réprimer efficacement le crime sans dénier définitivement à celui qui l’a commis la possibilité de se racheter“.
Un pape soucieux du sort des prisonniers
Depuis qu’il a été nommé pape, le pape François se soucie du sort des prisonniers dans le monde. Il réclame que ceux-ci soient traités avec respect et lutte, non seulement contre la peine de mort, mais également contre la perpétuité qui selon lui n’est qu’une “peine capitale déguisée“. Le pape François a d’ailleurs beaucoup voyagé depuis sa nomination et en a profité pour visiter des prisons notamment aux Etats-Unis, en Bolivie ou encore plus récemment au Mexique. Lors de sa visite dans une prison de Ciudad Juárez au Mexique, le pape a déclaré : “Il semblerait parfois que les prisons se proposent de mettre les personnes dans l’incapacité de continuer de commettre des délits, plus que de promouvoir les processus de réhabilitation […]. Il faut intervenir pour faire face aux causes structurelles et culturelles de l’insécurité“.
Le pape François invite donc les gouvernements à réfléchir à l’abolition de la peine de mort mais également à offrir des conditions de réclusion dignes pour les prisonniers sans oublier de mettre l’accent sur le réinsertion pour leur permettre de se “racheter”.