Ondes gravitationnelles : des réponses attendues pour jeudi
Des ondes gravitationnelles auraient été découvertes par des scientifiques américains. Il est attendu que la lumière soit faite sur cette possible avancée majeure le jeudi 11 février prochain.
En janvier dernier, le cosmologiste Lawrence M. Krauss de l’Université d’État de l’Arizona (États-Unis) secouait la sphère scientifique en affirmant que des ondes gravitationnelles avaient possiblement été découvertes. Des ondes constituant, pour rappel, la base de la théorie de la relativité générale énoncée par Albert Einstein en 1915.
Plus précisément encore, elles “compressent l’espace produisant une signature distincte dans le fond cosmologique, faible rayonnement lumineux laissé par le Big Bang”. Et si, depuis alors, la plus grande prudence est observée quant à l’éventualité d’une découverte majeure, les doutes à ce sujet devraient s’évaporer d’ici quelques jours.
11 février 2016 : la Columbia University pourrait annoncer la détection d’ondes gravitationnelles
Ainsi, à en croire les messages postés par plusieurs physiciens sur les réseaux sociaux, le jeudi 11 février 2016 est pressenti comme allant être le jour où la Columbia University va confirmer la détection de ces fameuses ondes gravitationnelles. Lesquelles auraient vu le jour, d’après ce que rapporte Zinfos 974, suite à “la fusion brutale de deux trous noirs à des millions d’années-lumière de la Terre”.
Un décalage temporel aurait permis la détection
On nous précise également que c’est un décalage temporel demeurant entre un détecteur en Louisiane et un autre à Washington qui aurait permis de détecter ces ondes gravitationnelles. Il y a quelques semaines de cela, la professeur de physique et d’astronomie à l’Université d’État de Louisiane Gabriela Gonzalez avait pragmatiquement appelé à patienter jusqu’à une éventuelle confirmation de la découverte : “Les instruments du Ligo sont toujours en train de faire des relevés aujourd’hui, et il nous faut du temps pour les analyser, les interpréter et examiner les résultats, donc nous n’avons pas de résultats à partager pour le moment”. Elle avait toutefois évoqué “des informations sur les résultats des relevés” à attendre “dans les prochains mois”, laissant ainsi présager d’une annonce de la Columbia University plus tardive.