Olivier Besancenot : “La Poste veut me virer de mon bureau”
C'était sur BFMTV et RMC. Olivier Besancenot, ancien leader du NPA, a accusé La Poste, qui l'emploie, de vouloir le "virer" de son bureau.
Invité mardi devant les micros et caméras de BFM TV et RMC, Olivier Besancenot a accusé La Poste de vouloir le “virer” de son bureau, dans lequel 3 emplois sont susceptibles d’être supprimés. Selon lui, il est comme “d’autres collègues, je ne suis qu’un parmi des milliers”.
“Ils ne vont pas me la faire à l’envers”
Désormais, celui qui est entré au sein du service public en 1998 et qui était facteur, oeuvre au guichet d’un bureau du 18ème arrondissement de Paris. “Je n’ai jamais cessé de travailler à 70 ou 80%, donc ils ne vont pas me la faire à l’envers”, prévient-il. Puis, “Je suis fier de mon boulot. De là où on est, on rend service aux gens”.
D’une façon beaucoup plus générale, l’ancien leader trotskiste fustige : “on ferme des guichets, on supprime des activités (…) parce que – comme dans les zones rurales – l’épargne populaire, ça ne crée pas assez de valeur ajoutée pour cette entreprise qui veut faire des bénéfices à tout prix”.
Et il prévient : “Si la direction de La Poste n’ouvre pas de vraies négociations – ils nous ont reçus mais comme d’habitude ils nous ont endormis – on ira au devant d’un conflit”. Pour sa part, la direction de La Poste a tenu à l’Afp qu’elle “dément formellement que l’emploi d’Olivier Besancenot soit menacé” et qu’“en aucun cas, il ne sera appelé à changer de bureau contre son gré”.
Olivier Besancenot est revenu sur l’évacuation des migrants à Paris
Par ailleurs, il est revenu sur l’évacuation musclée d’un camp de migrants à Paris lundi, évacuation à laquelle il assistait. Selon lui, le gouvernement engage des “mesures racistes et xénophobes pour une raison : cette opération en prépare une autre, pas policière mais politique : la remise en cause du droit d’asile”. Pour lui, le gouvernement est l’auteur “de grands appels de phare à l’électorat de droite, d’extrême droite pour dire : ‘nous au PS, nous aussi on peut être durs'”.