Obésité : Un robinet pour vider son estomac autorisé aux États-Unis
Aux États-Unis, les autorités sanitaires viennent d’autoriser la mise sur le marché d’un dispositif consistant à vider le contenu de son estomac à l’aide d’un robinet.
Aux États-Unis, l’obésité est devenue l’un des problèmes de santé publique les plus importants du pays. En effet, un adulte sur quatre souffre de cette maladie outre-Atlantique. La recherche y est donc particulièrement active afin de trouver des remèdes contre cette pathologie.
Après la mise au point d’un ballon qui se gonfle dans l’estomac pour réduire les quantités de nourritures ingérées, la Food and Drug Administration (FDA, l’Agence américaine du médicament) vient d’autoriser la mise en vente d’un robinet relié directement à l’estomac et qui permet de le vider de son contenu après chaque repas.
AspireAssist : le robinet stomacal pour lutter contre l’obésité
Dit comme ça, il est vrai que le dispositif n’a pas l’air très ragoûtant. L’AspireAssist, le nom de cette solution, a été développé par un laboratoire américain du nom de AspireBariatrics. Son objectif est très simple, permettre au patient de « purger » un tiers du contenu de son estomac après un repas grâce à un robinet.
Comme on peut le voir dans la vidéo de présentation du dispositif, il suffit de brancher ledit robinet sur un tube très fin reliant son estomac à un embout fixé sur le ventre. Une fois l’opération effectuée, il suffit d’ouvrir le robinet pour vider son estomac vers une poche prévue à cet effet, poche qu’il faut ensuite vider dans les toilettes.
Jusqu’à 20 kg en moins en un an
Le dispositif interne est très simple à poser puisqu’il nécessite une intervention chirurgicale d’environ 20 minutes et sans anesthésie générale. L’opération d’aspiration dure de son côté entre 5 et 10 minutes.
Selon AspireBariatrics, ce système permettrait aux patients implantés de perdre jusqu’à 20 kg par an. Déjà commercialisé en Espagne, en Italie, en Allemagne ou encore en Belgique, AspireAssist n’est pour le moment pas utilisé en France. La communauté médicale est de son côté très divisée quant à ce type de méthode qui, si elle n’est pas accompagnée d’un encadrement strict, peut encourager certaines déviances alimentaires.