Obésité : le gêne ne serait pas une fatalité
Si se savoir détenteur du gêne de l'obésité peut décourager les personnes concernées à chercher à perdre du poids, une étude vient de rapporter qu'une prise en charge peut donner des résultats positifs à ce sujet.
Naître potelé pour un développement confirmant une obésité peut signifier la présence d’un gêne spécifique. Pourtant, si celui-ci peut décourager les personnes en surpoids à se prendre en charge pour réduire leur masse corporelle, une étude vient de révéler que ces efforts n’ont rien d’inutile.
Une méta-analyse publiée mardi dans le British Medical Journal avance en effet qu’il est possible d’aller à l’encontre d’une obésité quand bien même celle-ci serait d’origine génétique. Rappelons qu’il s’agit d’une pathologie multifactorielle dont le développement s’opère via une incidence environnementale incluant par exemple l’alimentation.
L’activité sportive plus forte que le gêne de l’obésité ?
Les chercheurs impliqués dans cette étude internationale se sont intéressés de près aux différentes enquêtes menées sur des patients porteurs du gêne FTO. Ce dernier, découvert en 2007, est présenté comme favorisant un risque d’obésité.
Et ces scientifiques d’apporter la conclusion selon laquelle une prise en charge de l’obésité (traitements médicaux, régimes, activité sportive) peut délivrer des résultats satisfaisants en dépit de prédispositions génétiques au surpoids. Celles-ci n’auraient même aucune incidence négative sur les efforts fournis pour réduire une obésité.
La génétique, pas la première responsable ?
On peut d’ailleurs se demander si, à la lumière des résultats de cette étude, la génétique ne serait pas un faux coupable pour désigner le point zéro d’une obésité. Alison Tedstone, directrice du département nutrition à l’Autorité de santé anglaise dont les propos nous sont rapportés par Pourquoi Docteur ?, indique ainsi que les conclusions de cette méta-analyse “viennent s’ajouter aux autres indices qui suggèrent que les facteurs” comme une alimentation excessive en sucre ou une faible activité physique “pourraient être plus déterminants” que les facteurs génétiques.
Signalons pour finir qu’en début d’année prochaine, une expérimentation va prendre place en Seine-Saint-Denis dans la lutte contre l’obésité. Il sera ainsi possible pour des enfants de 3 à 8 ans obèses ou à risque d’obésité de suivre un programme personnalisé allant notamment consister en des consultations diététiques et psychologiques.
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