Nouvelle-Zélande : Une plage privée sauvée grâce au financement participatif
Grâce à une campagne de financement participatif, un pasteur néo-zélandais a réussi à extirper l’une des plus belles plages du monde des griffes des promoteurs immobiliers.
La plage était réputée pour être l’une des plus belles au monde, malheureusement, personne ne pouvait y accéder, car elle était privée. Grâce à la volonté d’un pasteur, la plage Awaora, située en Nouvelle-Zélande, est retombée dans le domaine public grâce à une campagne de financement participatif.
Un joyau cible des promoteurs immobiliers
La plage Awaora est l’un des joyaux de la Nouvelle-Zélande. Avec ses sept hectares de nature vierge, son eau turquoise, son arrière-plan fait de magnifiques collines verdoyantes et sa situation privilégiée au cœur du Parc national d’Abel Tasman, on lui donne souvent l’appellation de « Paradis sur Terre » ou encore « la plus belle plage du monde » chez les Néo-Zélandais.
Mais Awaora appartenait à un homme d’affaires qui avait pour objectif de la revendre à des promoteurs immobiliers, qui avaient pour ambition d’en faire un complexe hôtelier. Un projet inimaginable pour le peuple néo-zélandais et encore moins pour Duane Major, un pasteur bien déterminé à sauver ce joyau. Le 25 décembre dernier, lors d’une discussion avec son beau-frère, celui qui se décrit comme « un type ordinaire » avait commencé à envisager le financement participatif pour sauver Awaroa. Depuis, l’idée a fait son chemin et grâce à plus de 40 000 dons, la plage a pu être rachetée et immédiatement placée en secteur sauvegardé en étant intégrée au Parc national Abel Tasman.
Such a special day adding the spit at Awaroa to the Able Tasman Park.Thanks Duane & Adam & all Givealittle donors. pic.twitter.com/dEdcmgGztQ
— Nicky Wagner MP (@nickywagner) July 10, 2016
1,5 million d’euros
L’ancien propriétaire a accepté de céder les lieux au projet de Duane Major pour 1,5 million d’euros. Une somme à laquelle le gouvernement néo-zélandais a contribué à hauteur de 350 000 euros.
« Ça a été une expérience magique un peu surréaliste », a confié Duane Major à la chaîne locale TV3 le jour de l’inauguration en essuyant une petite larme. La ministre adjointe à la Conservation Nicky Wagner s’est de son côté félicitée de cette « victoire pour le peuple et pour la préservation de l’environnement ».