Survol de drones au-dessus de la base de sous-marins nucléaires de l’Ile Longue
Des survols de drones ont été détectés au-dessus du site militaire de l’Ile Longue abritant les sous-marins nucléaires de l’armée française.
Après s’être fait oublier pendant quelques semaines, il semblerait que les drones ont décidé de faire parler d’eux à nouveau. Après avoir surpris un drone en train de survoler le palais de l’Élysée juste après la série d’attentats de début janvier, c’est cette fois le site militaire de l’Ile Longue situé dans la rade de Brest qui a été “visitée”.
Des drones détectés au-dessus d’un site militaire nucléaire
Selon la préfecture maritime de l’Atlantique « Au cours de ces derniers jours, des drones ont été détectés à proximité du site de l’Ile Longue » tout en ajoutant que « Ces vols de drones n’ont pas présenté de menace caractérisée sur la sûreté des installations ». Une information tout de même prise très au sérieux de par la nature du site qui a été survolé.
L’Ile-Longue, située dans le nord de la presqu’ile de Crozon, abrite les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de l’armée française servant de force de dissuasion. Une zone où tout survol est bien entendu interdit de par sa nature sensible pour la sécurité nationale.
Enquête et procédure judiciaire pour les survol de drones
Le porte-parole de la préfecture maritime et capitaine de corvette Lionel Delort affirme « Ces détections ont été immédiatement traitées en mobilisant les moyens et les équipes de réaction prévues dans ce cas de figure » pour le moment les drones n’ont pas été retrouvés.
En France, tout survol avéré de drones au-dessus d’installation à caractère militaire enclenche immédiatement une procédure judiciaire permettant de déterminer la nature et l’origine du survol et, s’ils sont retrouvés, de poursuivre les auteurs. La préfecture se veut également rassurante en affirmant que le « dispositif de surveillance et de protection des sites de la Marine permet de garantir leur sécurité et prend bien en compte les potentialités ouvertes par les nouvelles technologies ».
Entre octobre et novembre 2014, 18 survols d’installations nucléaires avaient été recensés en France sans que les autorités n’aient pu mettre au jour les auteurs ni la nature de ces actions.