Normandie : l’ex-sous-préfet de Brioude écroué pour vol de mobilier national
Le secrétaire général pour les affaires régionales de la préfecture de Normandie Hugues Malecki a été écroué pour des soupçons de vol de mobilier national. L'ex-sous-préfet de Brioude aurait notamment détourné un tableau "de grande valeur".
Après que l’affaire eut été révélée par Paris-Normandie, le parquet du Puy-en-Velay (Haute-Loire) est venu confirmer l’information voulant que le sous-préfet Hugues Malecki ait été écroué pour des soupçons de vol de mobilier national.
Cité par nos confrères du Point, le procureur de la République Jacques Louvier a précisé que le secrétaire général pour les affaires régionales de la préfecture de Normandie a récemment fait l’objet d’une interpellation. Il a ensuite été présenté à un juge d’instruction du Puy-en-Velay il y a de cela une dizaine de jours. Le procureur a d’ailleurs ajouté que “la détention provisoire sera limitée dans le temps”.
Un sous-préfet notamment accusé du vol d’un tableau “de grande valeur”
On soupçonne M. Malecki d’avoir, durant l’exercice de ses fonctions à la sous-préfecture de Brioude (Haute-Loire) entre 2006 et 2007, détourné plusieurs objets d’art. Parmi eux se trouve un tableau “de grande valeur” appartenant au mobilier national. Le parquet a également confirmé la présentation de cette œuvre à la maison d’enchère “Sotheby’s pour plusieurs dizaines de milliers d’euros”, comme le rapportait de même le quotidien Paris-Normandie. L’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC) a été chargé de mener l’enquête sur ce dossier.
Vols et détournements de biens publics : une ex-préfète condamnée en 2012
Cette affaire en rappelle une autre ayant concerné l’ex-préfète de Lozère Françoise Debaisieux. En 2012, cette dernière aura ainsi été condamnée à trois ans d’emprisonnement dont un an ferme pour vols et détournements de biens publics, une peine assortie de 40.000 euros d’amende. Mme Debaisieux était accusée d’avoir volé pour quelque 14.000 euros de biens entre 2007 et 2009, alors qu’elle était en poste à Mende. Et si les biens dérobés auront par la suite été restitués, cette ex-préfète se sera également vu signifier par le cour une interdiction définitive d’exercer de nouveau sein de la fonction publique.