Nord : une secrétaire de mairie fait un malaise cardiaque mortel pendant un mariage
Alors qu'elle lisait les actes aux futurs mariés, une secrétaire de mairie a été victime samedi d'une malaise cardiaque. Âgée d'une cinquantaine d'années, elle n'a pas pu être réanimée.
Le drame s’est produit samedi dans la commune de Cappelle-la-Grande (Nord). En fin de matinée, alors qu’elle lisait les actes aux futurs mariés, une secrétaire de mairie d’une cinquantaine d’années a fait un malaise cardiaque. Les secours ont alors tenté de réanimer la quinquagénaire, avant que cette dernière ne soit rapidement transportée à l’hôpital de Dunkerque.
L’état de la secrétaire aura d’ailleurs été jugé bien trop préoccupant pour la soumettre à un transport aérien, de manière à lui faire rejoindre le Centre hospitalier régional de Lille. Et ce alors qu’un hélicoptère, qui avait atterri non loin de la mairie de Cappelle-la-Grande, était visiblement prêt à assurer le voyage.
Crise cardiaque d’une secrétaire : les mariages maintenus
En dépit de sa prise en charge dunkerquoise, 20minutes.fr rapporte que la fonctionnaire municipale s’est éteinte samedi midi. Quand bien même l’on ignore si le mariage alors en cours a finalement été mené à son terme, la mairie a indiqué que les trois cérémonies suivantes ont été maintenues.
Infarctus : des symptômes moins visibles chez les femmes
Il est à rappeler que les infarctus touchent tout autant les femmes que les hommes, avec cependant un désavantage pour le premier sexe en raison de symptômes différents et par conséquent pas forcément aussi connus. Par exemple, les femmes sont moins sujettes aux douleurs au niveau du thorax, alors qu’elles connaissent davantage d’épisodes de fatigue, de nausées ou de douleurs entre les omoplates que la gente masculine.
Cette méconnaissance des signes d’un possible infarctus se traduit par des décès plus fréquents chez les femmes. L’année suivant un infarctus, elles sont ainsi 42% à perdre la vie contre 24% pour les hommes. Il y a quelques mois, un Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH) de l’InVS (Institut National de Veille Sanitaire) révélait notamment que le risque d’un infarctus du myocarde pour les femmes de moins de 55 ans progressait de 5% chaque année.