Nord-Pas-de-Calais-Picardie : les lycéens appelés à renommer la région
Il en reviendra aux lycéens de renommer la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, conformément à ce que vient d'annoncer le vice-président aux transports et à la communication Gérald Darmanin.
Le redécoupage de la carte électorale a, entre antre conséquences, donné naissance à des régions aux noms particulièrement longs. Il convenait en effet, dans un premier temps, de ne froisser aucune région par rapport à une autre en conservant les appellations concernées.
Et pour ce qui est de renommer la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, il en reviendra aux lycéens de s’acquitter de cette tâche. C’est ce que vient ainsi d’annoncer le vice-président Les Républicains (LR) aux transports et à la communication Gérald Darmanin, à l’occasion d’une conférence de presse au conseil régional : “La modalité souhaitée par le président Xavier Bertrand et ses vice-présidents, c’est de confier l’imagination de ce nom à ceux qui seront demain les habitants de la région, c’est-à-dire les lycéens.”
Renommage de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie : les élèves de seconde privilégiés ?
Plus précisément, ces lycéens seront appelés à se prononcer sur cette question en février prochain. Le nouveau nom de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie aura ensuite à être validée à la majorité des trois cinquièmes par l’assemblée régionale. Dans des propos rapportés par nos confrères du Point, M. Darmanin a toutefois ajouté qu’il s’agira éventuellement d’opérer une sélection parmi les lycéens : “On aimerait que ça s’adresse à l’ensemble du lycée, mais ça ne sera peut-être qu’aux élèves de seconde pour des raisons de méthodologie. Le but, c’est de considérer que c’est à eux de construire la région et l’identité dans laquelle ils vont vivre”. Le vice-président s’est également désolé que dans cette région qui se trouve être “la plus jeune de France, beaucoup s’en vont” sitôt leur scolarité achevée.
Une adoption à la mi-mars ?
La décision finale devrait être prise “sans doute avant le 15 mars”, et Gérard Darminin de se réjouir de la facilité de la démarche par une particularité inhérente à la majorité de la région : “Fait unique en France, nous [NDLR : la majorité composée des Républicains et du centre] avons les trois cinquièmes de l’assemblée, c’est-à-dire que nous n’avons pas besoin de l’opposition [NDLR : uniquement constituée du Front national] pour adopter un nom.” Et d’indiquer que “normalement, c’est un décret du Conseil d’État, donc le gouvernement a le droit de choisir ce qu’il souhaite comme nom. Mais on peut imaginer que le nom proposé par l’assemblée régionale” soit adopté.