Niort : Nouveau cadavre découvert dans un squat
Un cadavre a été découvert par les policiers de Poitiers dans un squat situé au centre-ville de Niort. Il s’agit du troisième cadavre retrouvé dans des conditions similaires depuis mai.
La loi des séries cache-t-elle une affaire macabre à Niort ? Les policiers ont effectué une nouvelle macabre découverte mardi 19 juillet en fin d’après-midi. Le corps sans vie d’un homme a en effet été retrouvé dans un squat situé dans la rue de la Basse selon les informations dévoilées par La Nouvelle République.
Il s’agit de la troisième affaire de ce type en quelques semaines.
Le cadavre retrouvé dans un squat du centre-ville
La découverte de ce corps est intervenue dans le cadre d’une enquête menée à la suite du signalement d’une « disparition inquiétante ». Les policiers de Poitiers ont donc décidé de visiter cette maison inoccupée située dans le centre-ville de Niort.
Le cadavre a été retrouvé dans la cave du squat et à l’heure où nous écrivons ces lignes, la victime n’a toujours pas été identifiée. La procureure de la République, Natacha Rateau, a d’ores et déjà annoncé qu’elle ouvrait « une enquête de flagrance pour recherche des causes de la mort », la procédure habituelle dans ce genre de découverte.
Troisième cadavre depuis mai
L’affaire relance l’inquiétude suite à deux cas similaires à Niort lors des dernières semaines. En mai dernier, le corps d’un homme a été retrouvé rue Jean Migault criblé de coups de couteau dans une baignoire après que ce dernier ait été sauvagement torturé par ses agresseurs. 5 personnes seront interpellées, des SDF et des marginaux, et ont été mises en examen pour « meurtre précédé, accompagné ou suivi d’actes de torture et de barbarie » avant d’être placées en détention préventive.
Autre affaire le 22 juin dernier où les policiers découvraient un corps enterré dans le jardin d’un autre squat rue de la Poterne à Niort. Là encore, des signes de mort violente ont été décelés sur la victime. Reste à savoir si l’autopsie du nouveau cadavre révèle là encore des traces de violence.