Nigéria : un raid de Boko Haram fait une trentaine de morts
Vendredi, le mouvement terroriste Boko Haram s'est livré à une attaque meurtrière dans le nord-est du Nigéria.
Boko Haram a de nouveau frappé au Nigéria en s’attaquant, vendredi après-midi, à la ville de Mainok située au nord-est du pays. Le raid, qui visait un marché que l’on nous décrit comme “bondé”, a donné lieu à un tir de roquette ainsi qu’à plusieurs coups de feu. L’attaque menée par une dizaine de combattants aurait ainsi tué entre 23 et 25 civils, selon les services de sécurité.
Un nombre de victimes encore incertain et apparemment difficile à déterminer étant donné que la foule “fuyait pour sauver sa vie”, a indiqué un témoin. Le mouvement terroriste a également perdu plusieurs hommes dans l’assaut, où des marchandises et de l’argent ont aussi été volées d’après les informations de Romandie. Ce n’est pas la première fois que Mainok subit des attaques de Boko Haram. Le 1er mars dernier, la ville était la victime d’un raid nocturne qui aura fait 39 morts.
Boko Haram : nouvelle attaques au Nigéria et au Cameroun
ICI.Radio-Canada.ca ajoute que Boko Haram a de même ciblé le village d’Assighassia, non loin de la ville de Moloko (Cameroun). Un militaire camerounais sera blessé durant l’assaut où un activité a quant à lui été tué. Deux heures après, le groupe religieux s’en est pris au village de Ganse, lui aussi localisé près de Moloko. La Cameroon Radio Television (CRTV) a annoncé la mort de 4 civils dans cette dernière attaque.
La fuite pour survivre
Le Cameroun représente une destination de fuite pour plus de 4 000 personnes cherchant à échapper à Boko Haram. Les réfugiés jouiraient cependant d’une sécurité toute relative et le Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) aurait émis l’intention d’en amener un grand nombre vers un camp plus éloigné de la frontière. Plusieurs centaines de personnes auraient déjà agi dans ce sens en se dirigeant vers des villes plus peuplées.