Nicolas Sarkozy : Les juges ont confondu Betancourt et Bettencourt
Nicolas Sarkozy a été soulagé d’apprendre que son statut était témoin assisté dans l’affaire Bettencourt. Los de cette audience, les avocats ont également mentionné au juge son erreur en confondant Bettencourt et Betancourt.
L’avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog a indiqué au micro d’Europe 1 que les juges d’instruction avaient fait une erreur lorsqu’ils ont relevé dans son agenda le nom « Betancourt ». Ils pensaient que cela correspondait au nom de l’héritière de L’Oréal et que Nicolas Sarkozy avait mal orthographié. Le 5 juin 2007, Nicolas Sarkozy avait dans son agenda un rendez-vous avec « Betancourt ». Il s’agit donc d’une rencontre avec la famille d’Ingrid Betancourt, qui était otage des FARC libérée pendant la présidence de l’ancien chef de l’État. La défense a donc souligné la confusion entre les deux noms de famille qui se prononcent de la même façon, mais l’écriture est différente, ce qui a induit en erreur les juges en charge de l’affaire pour abus de faiblesse. Son avocat a estimé que Nicolas Sarkozy n’avait qu’une obsession, réussir à faire libérer Ingrid Betancourt.
Nicolas Sarkozy est soulagé
Ainsi « le juge l’a reconnu et acté ». Un second rendez-vous était noté, le 5 novembre 2008 avec cette fois Liliane Bettencourt. L’avocat a reconnu que son client avait reçu « ¼ d’heure la première contribuable de France venue lui demander audience ». Les conseillers respectifs étaient présents et il a estimé que l’abus de faiblesse était une idée injurieuse. Nicolas Sarkozy a également rencontré à maintes reprises l’ex-procureur Philippe Courroye qui était en charge de l’affaire. Me Thierry Herzog a donc répondu notamment en parlant du procureur Robert Gelli, il est un ancien ami de François Hollande « Cela fait-il de lui, qui sera peut être invité à dîner par le Président de la République Hollande, quelqu’un de suspect ? ».
Nicolas Sarkozy est donc soulagé d’avoir obtenu ce statut, il redoutait que la justice médiatique s’invite dans ce dossier. L’ancien chef de l’État ne sera donc pas mis en examen et seulement inscrit en tant que témoin assisté.