Nice : deux fillettes blessées par des tirs de plomb dans leur école
Vendredi à Nice, deux fillettes ont été blessées par des tirs de plomb alors qu'elles se trouvaient dans la cour de leur école maternelle.
Les faits se sont produits vendredi en début d’après-midi dans une école maternelle de Nice (Alpes-Maritimes). Aux alentours de 13h45, durant la pause déjeuner, deux fillettes de quatre et cinq ans ont été blessées par des tirs de plomb alors qu’elles se trouvaient dans la cour de l’établissement.
Le rectorat de la commune, dont la teneur des déclarations nous est rapportée par Le Parisien, précise que les élèves ont été touchées au cuir chevelu pour l’une et au dos pour l’autre, pour des blessures mineures. Elles ont malgré tout été transportées à l’hôpital par mesure de précaution.
Élèves de maternelle blessées par des tirs de plomb : un acte possiblement commis de l’extérieur
On apprend par ailleurs que des plombs autres que ceux ayant blessé les fillettes ont été découverts dans la cour de l’école. Les premiers éléments communiqués de l’enquête, confiée à la Sûreté départementale, semblent attester de tirs émis depuis l’extérieur de l’établissement par un individu muni d’un pistolet ou d’une carabine. Il est prévu qu’un dispositif de sécurité soit établi autour de l’école maternelle pendant toute la durée de l’enquête. Une cellule d’aide psychologique y sera de même installée lundi matin et le recteur présent dans le cadre d’échanges avec les familles.
Je dénonce avec la plus grande fermeté l'attaque de l'école maternelle par des voyous qui a eu lieu ce midi https://t.co/o5nbaCVJGz #nice06
— Christian Estrosi (@cestrosi) January 22, 2016
La condamnation du maire de Nice
Le maire Les Républicains (LR) de Nice Christian Estrosi a dénoncé vendredi soir sur les réseaux sociaux et “avec la plus grande fermeté l’attaque de l’école maternelle par des voyous”. L’élu dit tenir à “féliciter la réactivité exemplaire du personnel municipal de cantine qui, aux côtés du directeur de l’école, a mis en sécurité immédiate les enfants dans l’établissement”, de même que “l’action efficace de la police municipale qui était sur place dans les plus brefs délais”. Pour le président de la région PACA, “ces faits violents confirment [sa] décision d’installer au sein des établissements scolaires, un dispositif d’alerte directement relié au CSU pour que les polices municipale et nationale puissent être contactées immédiatement.”