Nice : le bureau du maire raboté, l’explication de Christian Estrosi
Le président de la région PACA Christian Estrosi a fait raboter le bureau du maire de Nice, surélevé du temps où il occupait cette responsabilité. Et l'ancien ministre d'avoir trouvé une curieuse manière de répliquer à cette révélation.
Actuellement président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), Christian Estrosi fut précédemment, de mars 2008 à juin 2016, maire de Nice. Aujourd’hui, il reste rattaché à cette fonction en occupant ainsi la fonction de premier adjoint.
Il y a quelques jours, nos confrères de Nice-Matin ont révélé, photos comparatives à l’appui, que le bureau “à étages” qui surélevait le maire Estrosi par rapport à ses adjoints n’est désormais plus, et que l’actuel maire niçois est maintenant au même niveau que celui de son premier adjoint.
Estrosi et le bureau raboté du maire : curieuses excuses
Ce rabotage serait intervenu, nous dit-on, entre les conseils municipaux du 5 février et du 1er avril, peu de temps donc avant qu Christian Estrosi ne cède son siège. Vendredi, le président de la région PACA a été questionné par franceinfo sur les révélations de Nice-Matin.
Il a répondu que “qu’entre-temps, nous avons publié des images qui démontrent que c’est le nouvel hémicycle”, et “que la position du maire enlevait la vue sur le reste de l’hémicycle” à ses collaborateurs dans l’ancienne configuration. Chritian Estrosi a ajouté qu’il avait déjà occupé cette place “en tant que maire”, et de conclure en affirmant que “‘Nice-Matin’ s’en est excusé. Et par contre je relève que vous n’avez pas lu leurs excuses. Comme quoi, on a toujours plus d’attirance pour une information que pour une autre.”
“Nice-Matin” persiste et signe
Il aurait toutefois été bien difficile de consulter ces excuses puisque, dixit le chef de l’édition de Nice de Nice-Matin Frédéric Maurice auprès du Lab Europe 1, elles n’ont tout simplement jamais été formulées :
“On n’a publié aucune excuse et on ne le fera pas pour la simple et bonne raison que cette histoire de bureau est factuellement vraie. Personne n’a présenté d’excuses et d’ailleurs, du côté de la mairie non plus, personne n’a contesté quoi que ce soit, du moins officiellement.”