Naufrage du Titanic : un incendie en plus de l’iceberg ?
Alors que le naufrage du prestigieux Titanic semble officiellement dû à un contact avec un iceberg, une autre théorie vient d'émerger : celle d'un incendie préalable au départ qui aurait sensiblement fragilisé la coque du paquebot.
Même plus d’une décennie plus tard, il apparaît toujours curieux, pour ne pas dire incroyable, qu’un paquebot transatlantique conçu pour ne jamais sombrer ait finalement cédé face à un iceberg, dans la nuit du 14 au 15 avril 1912. Le RMS Titanic, avec alors quelque 2.500 personnes à son bord, aura ainsi connu là sa première et ultime sortie.
Ce naufrage a depuis fait l’objet d’un certain nombre d’adaptations, incluant la plus connue réalisée par James Cameron. Et si le film du réalisateur américain suscite encore des interrogations comme celle que Jack et Rose auraient pu s’installer tous deux sur une planche lorsque le paquebot a coulé, une théorie plus sérieuse vient d’être soulevée pour expliquer la réelle origine du sombrage.
Titanic : son naufrage dû à un incendie ayant fragilisé la coque ?
Dans le documentaire Titanic: The New Evidence récemment diffusé sur la chaîne britannique Channel 4, le dénommé Senan Molony a ainsi avancé l’hypothèse selon laquelle le Titanic aurait sombré certes par un choc causé avec un iceberg, mais un choc qui aurait pu être moindre avec une coque en parfait état.
Le journaliste et écrivain irlandais, s’intéressant aux causes du naufrage du Titanic depuis environ 30 ans, explique, photos de marques sombres à l’appui, qu’un incendie s’est déclaré dans la coque du bateau avant qu’il ne prenne le départ. Des flammes qui ont ravagé l’enveloppe des jours durant et qu’il a apparemment pas été aisé d’éteindre.
“Le feu était connu, mais il a été minimisé”
Auprès de The Independent, Senan Moloney affirme qu’“il ne s’agit pas d’une simple collision avec un iceberg et d’un naufrage. C’est une parfaite tempête de plusieurs extraordinaires facteurs : le feu, la glace et une négligence criminelle. Personne n’avait mené l’enquête sur ces marques avant. […] Le feu était connu, mais il a été minimisé. [Le paquebot] n’aurait jamais dû être mis à la mer.”