Nantes : Romain Barré respirait encore lorsqu’il a été jeté dans la Loire
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes, vient de dévoiler que Romain Barré respirait encore lorsque ses agresseurs l’ont jeté dans la Loire.
Le 19 octobre dernier, le corps de Romain Barré était repêché dans la Loire. Après avoir identifié le corps lors de l’autopsie, les médecins légistes devaient établir si cet agent immobilier, assassiné par deux jeunes qui tentaient de le voler, était encore en vie lorsqu’il a été jeté dans le fleuve.
Selon les informations du journal Le Télégramme, les résultats de l’autopsie sont formels, Romain Barré respirait encore lorsqu’il a été jeté dans la Loire par ses agresseurs et leurs complices.
De nouveaux détails macabres
Ces révélations ont été faites dans le cadre de l’examen de la demande de remise en liberté de la complice présumée du meurtre, petite amie de l’un des deux jeunes mis en examen. Ces derniers cherchaient à voler dans des voitures en stationnement. Ils remarquent alors Romain barré assoupi dans son véhicule.
C’est alors qu’ils rentrent dans le véhicule pour étrangler leur victime. Selon les juges de la chambre de l’instruction de la Cour d’appel, l’un a « commencé à l’étrangler en se positionnant sur le siège arrière » pendant que « l’autre lui assène des coups de poing pour que la victime arrête de se débattre ».
La complice reste en prison
« L’un est allé chercher des fils avec des cosses dans le coffre, l’a placé autour du cou et a tiré jusqu’à ce qu’il ne se débatte plus ». À la suite de quoi les deux agresseurs auraient placé le corps de leur victime dans le coffre de la voiture avant de se rendre sur l’île de Nantes pour le jeter dans la Loire. Selon les magistrats, « M. Barré respirait bruyamment, il était encore vivant ». L’avocat général a qualifié les faits de « barbarie odieuse et ignominieuse ».
La complice de 18 ans et dont la chambre d’instruction étudiait la remise en liberté sous contrôle judiciaire restera finalement en prison. Elle avait notamment utilisé la carte bancaire de la victime alors que les médias parlaient déjà de la disparition de Romain Barré.