Nantes : un chaton possiblement porteur de la rage recherché
Un chaton de deux mois susceptible d'être porteur du virus de la rage a disparu à Nantes. L'animal, depuis recherché, ne doit pas être caressé et les personnes qui l'apercevraient sont invitées à prévenir la police municipale.
Vendredi midi, la préfecture de Loire-Atlantique a communiqué sur la disparition d’un chaton à Nantes, survenue jeudi aux alentours de 13h00. L’animal, âgé de deux mois, n’a ainsi plus été vu depuis le milieu de semaine et sa dernière présence connue a été relevée dans le quartier Sainte-Anne.
Par voie de communiqué partiellement cité par 20minutes.fr, la préfecture précise qu’“il s’agit d’un chaton de deux mois (environ 800 g), tigré avec du blanc sur le ventre et le nez. L’animal n’a plus d’œil droit”. Et d’ajouter que les personnes qui apercevraient l’animal sont invitées à ne pas entrer directement à son contact, notamment par des caresses, en raison d’un potentiel risque d’être infecté par le virus de la rage.
Disparition d’un chaton : l’animal ne doit pas être caressé
Le communiqué ajoute que “si vous avez cet animal en votre possession, il doit être déposé au cabinet vétérinaire le plus proche de chez vous”. Une recommandation qui, comme indiqué plus haut, implique de ne pas s’approcher du chaton et de plutôt contacter la police municipale par téléphone (02 40 41 95 30) afin qu’elle se charge elle-même de la prise en charge.
Rage : environ 59.000 décès annuels dans le monde
On estime que chaque année, le virus de la rage est à l’origine de quelque 59.000 décès dans le monde, la majorité de ces morts survenant en Asie et en Afrique. L’institut Pasteur informe de même que la maladie se contracte “le plus souvent suite à une infection transmise par un chien enragé”. 17.000 personnes sont traitées annuellement après avoir été exposées à des animaux potentiellement porteurs du virus.
Et si la prudence doit toujours être de mise “vis à vis des animaux sauvages et domestiques pour les voyageurs en zone d’endémie”, il est également indiqué qu’“aucun cas de rage humaine acquise sur le territoire français métropolitain n’a été rapporté depuis 1924”.