Nantes : agressée par une autre patiente, une septuagénaire s’est éteinte de cause naturelle
Mardi, une septuagénaire est décédée au CHU de Nantes. Si l'on savait qu'elle avait été agressée la nuit précédente par une autre patiente, il s'avère que sa mort est de cause naturelle.
Les faits remontent à lundi soir et se sont produits au CHU de Nantes. Il est aux environs de 21h00 lorsqu’une patiente de l’établissement, une femme âgée de 78 ans, émet des appels à l’aide. Sa voisine de chambre est en effet en train de l’agresser physiquement.
Le directeur général adjoint du CHU Hubert Jaspard, dont la teneur des propos nous est rapportée par France Bleu, indique que les aides soignants sont rapidement intervenus pour séparer les deux femmes. Après avoir consigné l’incident dans le dossier de la patiente agressée, cette dernière a été retrouvée morte le lendemain.
Mort d’une patiente à l’hôpital : pas de lien avec l’agression
Un décès que l’hôpital, et plus particulièrement le médecin légiste, va considérer suspect en raison de l’altercation survenue la veille. Le parquet est alors alerté et une enquête ouverte pour tenter de définir de manière précise les circonstances de la mort. Une autopsie a été réalisée mercredi dans ce but.
Et cet examen d’avoir révélé que la septuagénaire s’était finalement éteinte de cause naturelle. Une source policière a ainsi déclaré qu’“aucun lien n’est établi entre l’agression et la mort de la patiente”. L’auteur de l’agression, nous dit-on, n’était au passage pas connue pour être une personne dangereuse. Sa voisine était quant à elle hospitalisée depuis plusieurs semaines dans le service gastro-hépato-entérologie du CHU.
Le CHU de Nantes ciblé par d’autres décès suspects
Il convient d’ajouter que le CHU de Nantes demeure malgré tout sous surveillance et ce pour un autre dossier. Ainsi, après que trois patients de l’établissement y sont morts de manière suspecte suite à des “complications graves”, la ministre de la Santé Marisol Touraine a saisi la semaine dernière l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) pour enquêter sur cette affaire. Précisons qu’il s’agit de malades traités par chimiothérapie à qui l’on avait administré un médicament de substitution.