Présidentielle : Nadine Morano dans la course à la primaire 2017
La députée européenne s'est officiellement portée candidate à la primaire de la droite en vue de l'élection présidentielle 2017. Nadine Morano "veut faire entendre (ses) idées".
Et une candidature de plus à droite pour la primaire en vue de la Présidentielle 2017 : sur RMC et BFM TV, vendredi matin, Nadine Morano a officialisé l’ajout de son nom à la liste des candidats.
Morano : “Oui, je ferai entendre ma voix”
La députée européenne concourra donc avec/contre Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, Christian Estrosi (dans le cas assez inattendu où Nicolas Sarkozy ne se mouillerait pas) et Xavier Bertrand, les candidats pour le moment déclarés. Elle qui la veille avait indiqué lors du Talk Le Figaro vouloir “animer le débat” a donc bien confirmé au micro de Jean-Jacques Bourdin souhaiter “faire entendre (mes) idées, (mes) convictions (…) Ma candidature, c’est également un coup de colère. Je pense qu’on ne peut pas se contenter de rester silencieux parce que c’est l’été quand on vit une tragédie migratoire”.
Cette dernière allusion semble tout droit dirigée sur Nicolas Sarkozy, dont la voix n’a pas été entendue concernant l’actualité liée aux migrants.
Primaire : des conditions à remplir avant d’être officiellement dans la course
Mais avant de pouvoir inscrire son nom noir sur blanc sur la liste des concurrents Les Républicains, il reste encore un peu de chemin à parcourir pour l’ancienne Ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle. Ainsi, il lui faudra :
- recueillir, a minima, 20 parrainages issus des rangs des parlementaires,
- au moins 2,500 provenant des adhérents,
- idem pour 250 élus sur une zone d’au moins 30 départements.
Le 25 août dernier, celle qui sur RTL disait sous forme de clin d’oeil penser à l’Elysée “pas que les matins en me maquillant”, était interrogée sur sa légitimité à vouloir y parvenir. Elle se comparait alors à l’actuel président Hollande, qui “n’a jamais exercé de fonction ministérielle” et “s’est retrouvé président de la République sans même connaître l’appareil d’Etat”. “J’ai des convictions chevillées au corps, je veux servir mon pays. Je ne me suis pas réveillée un matin en me disant ‘Tiens, je veux être présidente de la République'”, concluait-elle alors.