Musique en streaming : Universal mettrait la pression sur Spotify
Il se dit qu'Universal serait dérangé par le modèle économique actuel de Spotify, laquelle ne rémunèrerait pas suffisamment les artistes.
Le modèle économique de plusieurs sites de streaming ne conviendrait pas, ou plus, à des labels majeurs tels qu’Universal et Warner. Proposer un catalogue pléthorique de titres contre un abonnement mensuel ne serait ainsi pas assez rémunérateur pour les artistes concernés, de même que la formule freemium (offre gratuite sous conditions).
Et selon des sources de Rolling Stones, l’un de ces labels, Universal Music, s’apprêterait à renégocier son contrat avec Spotify de manière à le rendre plus avantageux vis-à-vis des “créateurs” et des “investisseurs”. Précisons qu’Universal détient plus ou moins 5% du capital de Spotify.
Spotify : un modèle freemium plus au goût d’Universal ?
Quelques semaines après que le PDG d’Universal Music ait signifié que la publicité est un mode de financement insuffisant à ses yeux, on apprend que le label tenterait d’obtenir de Spotify une modification de son offre. Qui passerait soit par de nouvelles limites imposées à la version gratuite du service, soit en gonflant l’offre proposée par l’abonnement payant à 9,99 euros par mois.
Les sites de streaming moins forts que YouTube ?
En rappelant que le modèle freemium de Spotify est financé par la publicité. Le service suédois, qui compte actuellement 15 millions d’abonnements payants pour un total de 60 millions d’utilisateurs au 31 décembre 2014, peut se targuer d’être l’un des leaders si ce n’est le roi du secteur. Mais si l’on compare les revenus engrangés par les sites de streaming en 2014 avec ceux de YouTube, on constate que les abonnements rapportent bien moins que la publicité (moyen de rémunération opté par le site de vidéos). L’an passé, les sites de streaming ont en effet gagné 295 millions de dollars contre 800 millions pour YouTube.