Municipales 2014 : sévère débâcle pour le Parti Socialiste
Le second tour des Municipales a confirmé la lourde défaite du PS qui perd de nombreuses villes moyennes.
Hier soir, le socialisme municipal a connu une défaite sans précédent. Le coup de semonce du 1er tour s’est confirmé en jeu de massacre dans un grand nombre de fiefs historiques jusqu’alors tenus par le PS.
C’est surtout dans les villes moyennes que les quilles socialistes sont tombées : Roubaix, Belfort, Quimper, Angers, Tours, Amiens,… même Limoges, depuis un siècle dans le giron rose, a basculé. Au rayon des maigres consolations, Avignon et Douai sont conquises par le PS.
Ce sont donc une centaine de villes que l’UMP a remportées. Mais qui peut dire si les grands gagnants sont l’UMP, le FN et le gain de 14 villes, ou l’abstention, qui atteint 36.3% ? La vague qui a submergé les villes socialistes est sans doute composée de toutes ces couleurs.
Municipales 2014 : quelques particularités
S’il est délicat de résumer les pertes et gains des uns et des autres, essayons de dégager quelques situations particulières. Si le PS a connu la déroute, Grenoble reste à gauche, mais devient verte. La ville est ainsi la plus grande a être détenue par les Écologistes. Dans le sud-ouest, après un parcours national quelque peu chaotique, François Bayrou remporte enfin sa ville, Pau.
D’autre part, deux grandes villes, Paris et Lyon, restent dans l’escarcelle socialiste. La continuité est aussi de mise à Marseille qui a choisi de ré-élire Jean-Claude Gaudin pour un 4ème mandat. Enfin, Montpellier reste à gauche, mais revient au dissident socialiste Philippe Saurel.