Le mouvement “Nuit debout” prend ses quartiers à Rennes et à Nantes
Alors que la place de la République à Paris a déjà accueilli sa sixième "Nuit debout" afin de protester contre la nouvelle loi du travail, le mouvement s'étend en province et notamment en Bretagne.
Hier soir, plusieurs centaines de protestataires ont entamé leur première “nuit debout” dans la capitale bretonne ainsi qu’à Nantes. Dans une ambiance pacifique qui tranche avec les heurts qui ont ponctué les manifestations, les contestataires se sont réunis dans le calme.
Des centaines de protestataires à la “nuit debout” de Nantes
En plein cœur de la ville des ducs de Bretagne, place Bouffay, plusieurs centaines de personnes se sont réunies hier pour lancer la première “Nuit debout” nantaise. Dès 19h, environ 300 personnes se sont calmement réunies en cercle. Parmi les contestataires, beaucoup de jeunes, des étudiants et de jeunes travailleurs mais aussi des moins jeunes venus montrer leur détermination contre le projet de loi du travail.
Les protestataires se sont réunis en petits groupes ouvrant des “ateliers” citoyens sur le travail mais aussi l’environnement et les médias. Le calme régnant dans ce rassemblement tranche avec les violents heurts et les dégradations qui ont marqué la journée de manifestation d’hier.
La capitale bretonne entame ses “nuits debout”
A à peine plus de 100 km de Nantes, la ville de Rennes a elle aussi connu sa première nuit debout après trois journées de manifestations importantes en trois semaines. Tout comme à Nantes, des centaines de manifestants se sont rassemblés pour montrer leur indignation face au projet de loi de la ministre du travail.
L’esplanade Charles de Gaulle de la capitale rennaise a accueilli les protestataires dans une ambiance très festive. Pique-nique et musique ont ponctué cette première nuit de contestation. La journée de manifestation d’hier avait elle-aussi été ponctuée par des heurts.
Bien que particulièrement active, la Bretagne n’est pas la seule région à montrer son mécontentement face à ce changement important du code du travail. Plusieurs autres villes de France ont elles aussi connu leur première nuit debout comme à Lyon ou à Toulouse.