Mots de passe les plus piratés de 2016 : indétrônable “123456”
L'entreprise Keeper Security vient de révéler qu'en 2016, les internautes ont une nouvelle fois privilégié "123456" comme mot de passe pour sécuriser leurs comptes.
Le temps passe mais ne saurait changer à ce niveau. Dans ce qui apparaît désormais tel un marronnier, l’entreprise Keeper Security vient de révéler les mots de passe les plus piratés de 2016. Et dans cette liste, le plus utilisé reste “123456”.
On rappellera donc que l’an passé, “123456” avait également été désigné comme le mot de passe privilégié par les internautes en 2015, et qu’un semble constat avait été dressé pour 2014. Pour délivrer ses nouveaux chiffres, Keeper Security s’est appuyée, nous rapporte Begeek.fr, sur une conséquente base de données de 10 millions de mots de passe mis en lumière par des piratages.
“123456”, le mot de passe phare de 2014, 2015 et 2016
Il s’avère que “123456” a été choisi dans 17% des cas pour sécuriser des comptes. Le second mot de passe le plus piraté est pratiquement le même, à trois chiffres supplémentaires près : “123456789”. Si le troisième résident du top 5 se contente de lettres, la palme de l’originalité pourra difficilement lui revenir, même si ce mot de passe ne se veut pas une évidence pour les claviers français : “qwerty”.
On retourne aux chiffres pour le quatrième mot de passe auquel les internautes ont eu le plus recours en 2016, “12345678”, “111111” fermant la marche. Des résultats au final rassurants pour qui aura opté pour un mot de passe moins commun et non présent dans cette liste. Il est par exemple conseillé d’inclure des caractères spéciaux dans ce sésame.
“L’éducation des utilisateurs a ses limites”
Keeper Security se désole néanmoins d’habitudes tenaces et qui peuvent pourtant se retourner contre ces utilisateurs assez peu inspirés : “La liste des mots de passe les plus fréquemment utilisés a peu changé depuis ces dernières années… Cela signifie que l’éducation des utilisateurs a ses limites. Quand bien même ils sont conscients des risques, seule une minorité des utilisateurs prennent le temps ou font l’effort de se protéger. Les administrateurs réseau et les responsables de sites web doivent faire des efforts pour eux”.