Moselle : un couple découvert égorgé chez lui à Goetzenbruck
Jeudi matin en Moselle, un couple d'une quarantaine d'années a été retrouvé mort à son domicile de Goetzenbruck. Il pourrait être question d'un "drame familial".
S’il semble encore trop tôt pour déterminer le moment exact où le drame est survenu, il est déjà établi que la macabre découverte remonte à ce jeudi matin et qu’elle est plus précisément intervenue dans une demeure de Goetzenbruck, commune du Pays de Bitche (Moselle).
Un couple d’une quarantaine d’années a ainsi été découvert mort égorgé à son domicile par les sapeurs-pompiers de Goetzenbruck, Lemberg et Montbronn. Le commandant Armand Jung, responsable de la caserne bitchoise et le lieutenant Michaël Gobert, à la tête de la communauté de brigades de Bitche, ont respectivement dirigé les nombreux sapeurs-pompiers et gendarmes s’étant rendus sur les lieux. Un soldat du feu cité par Le Républicain Lorrain explique le pourquoi de cette conséquente présence : “Ils [NDLR : le couple] ne répondaient pas à l’appel de l’un de leurs proches, nous sommes donc intervenus”.
Couple retrouvé mort à Goetenbruck : un possible “drame familial”
Pour le maire de la commune Joël Romang, l’incertitude demeure quant aux circonstances entourant ces deux décès : “Le mari et sa femme sont décédés, mais nous ne savons pas encore s’il s’agit d’un meurtre ou d’un suicide”. Et si un gendarme de la brigade de Bitche admet que “l’enquête sera longue”, l’hypothèse d’un “drame familial” a déjà été émise.
Une découverte d’apparence “irréaliste”
Une femme résidant désormais dans la commune voisine de Meisenthal semble peiner à croire à la disparition de ce couple :“Ils étaient mes anciens voisins, quand j’habitais encore Goetzenbruck. Cette dramatique découverte paraît irréaliste”. Ces époux étaient au passage les parents d’un garçon aujourd’hui âgé d’une vingtaine d’années. Les recherches se poursuivent du côté des gendarmes de la compagnie de Sarreguemines menés par le commandant Laurent Sadler et assistés par la brigade de recherches. On apprend enfin que des techniciens en identification criminelle venus de Metz se sont aussi rendus sur place.