Mort d’un policier en 2009 : un cambrioleur condamné à 25 ans de prison
Un homme de 28 ans vient d'être condamné à 25 ans de prison après avoir été notamment reconnu coupable, par la cour d'assises de Seine-Saint-Denis, de la mort d'un policier survenue en 2009.
Vendredi, la cour d’assises de Seine-Saint-Denis a condamné James D., 28 ans, à 25 ans de prison après la mort d’un policier survenue fin 2009 en Seine-et-Marne. Le prévenu a ainsi été reconnu coupable d’avoir écrasé le fonctionnaire au sortir d’un cambriolage.
Lui a de même été attribuée la responsabilité d’avoir attenté à la vie d’une policière durant sa fuite. Nos confrères du Figaro, qui rapportent l’information, ajoutent que l’automobiliste avait déjà, en 2014, été condamné en première instance à 30 ans de réclusion criminelle.
25 ans de prison pour avoir mortellement écrasé un policier
Jeudi, c’est une peine semblable qui avait été requise, avant que la sentence délivrée le lendemain ne soit écourtée de cinq ans. L’avocat général Frédéric Bernardo avait d’ailleurs appelé les parties juges à ne pas se laisser prendre par les manœuvres supposées du prévenu : “De grâce, résistez au piège que vous tend James Bottier pour vous amener à négocier [sa] peine”.
Mardi, soit le premier jour du procès, James D. avait reconnu avoir été au volant du véhicule ayant renversé le major de police Patrice P., tout en ayant nié avoir commis cet acte délibérément. Le policier, âgé de 51 ans, avait été écrasé contre le mur de la rampe d’accès du garage, avant de s’éteindre trois jours plus tard des suites d’une hémorragie généralisée.
Un sentence “trop sévère” pour un avocat
Quelque mille policiers auront été présents aux obsèques du major, de même que le ministre de l’Intérieur alors en poste Brice Hortefeux. Ce n’est que neuf mois plus tard que James D., l’un des deux cambrioleurs surpris en 2009 à Montévrain (Seine-et-Marne), aura été interpellé après la délivrance, notamment, d’une information à titre anonyme. Il n’aura cependant jamais dénoncé son complice.
Pour l’un des avocats du prévenu, lequel appartient à la communauté des gens du voyage, le jugement délivré est “trop sévère” pour son client.