La mort du leader de l’Etat Islamique?
La coalition militaire qui combat l'Etat Islamique en Irak et en Syrie a mené plusieurs frappes contre les dirigeants du groupe terroriste.
L’armée américaine a annoncé ce week-end que des raids avaient été menés près de Mossoul, seconde ville au nord de l’Irak, contrôlée par l’Etat Islamique. Plusieurs chefs de l’organisation terroriste y étaient rassemblés, a indiqué le commandement américain pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale.
Les attaques ont visé un convoi de véhicules armés de l’Etat Islamique, a précisé l’armée américaine.
La mort du chef de l’EI non confirmée
Les corps de 50 militants de l’Ei auraient été amenés à la morgue après l’attaque. Dimanche, l’Irak cherchait à savoir si le chef de l’Etat Islamique, le calife autoproclamé Abou Bakr al-Baghdadi avait été tué dans les bombardements. Un responsable irakien a en effet indiqué ce jour que “l’information de sa mort provient de sources non-officielles”, et “qu’elle n’a pas été confirmée”. Des télévisions arabes ont en effet annoncé cette information dans la journée. Quand certaines relayaient sa mort en effet, d’autres expliquaient qu’il avait seulement été blessé.
En tout état de cause, la mort du leader du groupe terroriste représenterait une énorme victoire pour la coalition internationale qui appuie, par ses attaques aériennes, les forces locales au sol dans leur lutte contre les djihadistes.
A Kobane, déjà plus de 1000 morts
A Kobane, ville kurde syrienne à la frontière avec le Turquie, elle aussi assiégée depuis plusieurs semaines par les terroristes, les combats au sol auraient d’ores et déjà entraîné la mort de plus de 1000 personnes, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme. Ce bilan ne tient pas compte des victimes des bombardements opérés régulièrement par la coalition internationale.