Morbihan : le procureur de Vannes confirme l’agression sexuelle d’une sexagénaire par un migrant
Le procureur de Vannes a confirmé l'agression sexuelle d'une femme de 67 an par un jeune migrant. Ce dernier devrait comparaître devant la justice en mars prochain.
Les faits se sont produits jeudi dernier dans la commune d’Arzon, dans le Morbihan. Dans un premier temps, on apprenait qu’un jeune migrant aurait sexuellement agressé une sexagénaire alors qu’elle déchargeait son véhicule. Après avoir supposément tenté de l’embrasser tout en lui touchant les seins, l’adolescent, un Soudanais de 16 ans selon ses dires, aurait pris la fuite.
La victime serait quant à elle allée porter plainte à la gendarmerie de Sarzeau. Quasi-simultanément, le directeur du centre d’accueil et d’orientation pour mineurs (CAOMI) serait arrivé sur les lieux en compagnie de l’agresseur présumé. Ce dernier aurait déclaré “avoir mal agi” et été placé en garde à vue.
Agression sexuelle par un migrant : des faits rectifiés
Soulignons que tous ces éléments avaient été publiés par Breizh Info. Des confrères qui, en ce lundi, ont joint le procureur de la République de Vannes, M. François Touron, pour prendre connaissance de précisions et des suites de cette affaire.
Et si le procureur a confirmé l’agression sexuelle, il a cependant démenti une exhibition sexuelle du migrant, lequel aurait plutôt “simulé un geste masturbatoire en mettant la main sur sa braguette”. M. Tourou a ajouté que les faits réels “ne sont pas aussi graves” que ceux ayant été rapportés et que la victime n’était d’ailleurs “pas très choquée”. Il a de même expliqué que c’est le mari de la sexagénaire qui a contacté le CAOMI pour demander à ce que l’agresseur présumé, relâché au terme de sa garde à vue, soit conduit à la gendarmerie.
Devant le juge pour enfants en mars 2017 ?
Le procureur de Vannes a également communiqué sur la mise en examen du migrant et sa convocation devant le juge pour enfants en mars prochain. On peut toutefois s’interroger sur la présence de l’adolescent devant la justice d’ici quelques mois puisque, nous dit-on, une procédure accélérée visant à envoyer “le groupe de migrants” de l’autre côté de la Manche serait actuellement en cours.