Montpellier : interpellation d’une kamikaze présumée avec un faux ventre
Lundi, une jeune femme avec un faux ventre a été interpellée à Montpellier. Elle est suspectée d'avoir voulu mener un attentat-suicide à l'aide d'explosifs qu'elle aurait pu renfermer dans son équipement.
Camille, une jeune femme de 23 ans convertie à l’islam radical, a été interpellée lundi à Montpellier par les enquêteurs de l’anti-terrorisme. Son signe particulier : un faux ventre découvert lors d’une perquisition à son domicile et qu’elle avait acheté sur la toile et elle-même modifié.
Nos confrères d’Europe1 rapportent que ce faux ventre avait en effet été vidé de son contenu et recouvert de papier aluminium. Cette protection visait ainsi à empêcher les portiques de sécurité de le détecter. La jeune femme a expliqué aux autorités qu’elle comptait utiliser ce faux ventre pour commettre des vols à l’étalage dans les grands magasins.
Kamikaze présumée interpellée à Montpellier : elle prétextait de futurs vols à l’étalage
Une version à laquelle les policiers ne semblent accorder qu’une crédibilité toute relative. Pour commencer, la jeune femme n’apparaît pas dans le besoin puisque venant d’hériter de plusieurs centaines de milliers d’euros. Ensuite, le caractère “extrêmement inquiétant” de son profil appelle à la plus grande méfiance. Entièrement voilée, Camille restait ainsi la majeure partie du temps chez elle à regarder des vidéos d’exécutions par des djihadistes. Son ordinateur renfermait également la trace de moult recherches sur les femmes kamikazes et les explosifs, ainsi que la quasi-intégralité des numéros des revues de propagande d’Al-Qaïda et de Daesh.
Déjà arrêtée une semaine auparavant
Les enquêteurs ont de même découvert que la kamikaze présumée parlait souvent à ses proches de Daesh, du djihad et de la mort en martyr en Syrie. On apprend par la même occasion que la radicalisation de la jeune femme avait amené cette dernière à être arrêtée une première fois le 15 décembre dernier. Les forces de l’ordre auront alors remarqué qu’au lieu de prendre place sur la banquette de sa cellule, Camille demeurait debout ou à genoux, en priant constamment. L’enquête a depuis été reprise par le parquet anti-terroriste de Paris.
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