Monoparentalité : les mères célibataires seraient plus fragiles
Selon une récente étude, les mères célibataires seraient plus à même de développer des maladies cardiovasculaires.
Superhéroïnes connues ou méconnues, les mamans n’ont pas toujours la vie facile. Les mères célibataires encore moins, si l’on se base sur une récente étude américaine. Questionnant près de 25.000 mères venant des Etats-Unis et de 13 pays européens (dont la France), cette étude a permis d’établir des statistiques selon les pays. Sans surprises, les mères célibataires seraient les plus exposées à des problèmes de surmenage.
Dans cette enquête, on apprend notamment qu’une femme américaine sur trois est un parent isolé avant 50 ans. En France, à titre de comparaison, une française sur cinq est célibataire.
Risques de maladies cardiovasculaires pour les mères célibataires
Publiée dans le Journal of Epidemiology & Community Health, cette étude s’est principalement intéressée à la vie des femmes seules de plus de 50 ans. Pour ces femmes, la monoparentalité peut entrainer quelques complications. Un divorce, un accouchement avant 20 ans, ou encore élever des enfants seule augmenteraient les risques de contracter des maladies cardiovasculaires après 50 ans. Un taux qui serait moindre par rapport aux mères mariées.
En France, la donne serait légèrement différente. Même si les femmes interrogées se rejoignent sur les problèmes d’argent, les problèmes de santé seraient moins importants qu’aux Etats-Unis. Les aides sociales permettraient notamment aux mères célibataires de moins subir la pauvreté, même si elle reste importante. “La monoparentalité est associée à la pauvreté dans de nombreux pays, mais elle se retrouve plus aux Etats-Unis qu’en Europe”, soulignent les chercheurs.
Un soutien familial plus important dans le sud de l’Europe
Les auteurs de cette étude ont tout de même noté que les mères célibataires étaient moins en peine dans le sud de l’Europe (Italie, Espagne, Grèce). Celles-ci seraient en meilleure santé à 50 ans que les autres. En cause, les liens familiaux seraient plus forts. Culturellement, une famille entière peut assez souvent se retrouver dans la même ville, voire le même quartier. Une proximité très utile contre l’isolement.