Mohamed Merah : Une polémique à cause de son logement
Mohamed Merah fait une nouvelle fois la Une de la presse à cause de son logement. Ce dernier a été largement observé en mars dernier par toute la France. Les téléspectateurs ont pu suivre minute par minute l’avancée de l’arrestation.
Mohamed Merah était inconnu avant le 22 mars 2012. Cet adolescent fait rapidement la Une des journaux après plusieurs meurtres. Des militaires, un instituteur et des enfants ont trouvé la mort dans plusieurs fusillades. L’assaut du Raid a été largement suivi et médiatisé. Le fameux appartement de Mohamed Merah a également été regardé sous toutes les coutures. Depuis le mois de mars, les impacts de balles à l’extérieur ont été rebouchés, le logement a été refait à neuf. À la fin de la fusillade, son appartement est méconnaissable, car il l’avait transformé pour limiter la progression du Raid. Son ballon d’eau chaude avait également éclaté, les fenêtres étaient explosées et les murs présentaient des trous de plusieurs centimètres. Depuis le 22 mars, les habitants tentent de reprendre leur quotidien, mais cela reste difficile, ils sont nombreux à se remémorer les nombreux coups de feu à chaque fois qu’ils passent devant ce balcon.
Les voisins ont déserté
Mohamed Merah habitait un 38 m² qui comportait deux pièces. Une polémique a rapidement été relayée sur Internet lorsque les habitants ont appris que le logement avait été reloué. C’est un jeune couple qui occupe désormais les lieux depuis plusieurs semaines. C’est La dépêche qui relaye l’information, le journal a souhaité photographier l’intérieur, mais les occupants ont refusé. Dans tous les cas, l’appartement ne ressemble plus à celui du mois de mars, il a été refait totalement à neuf. Dans l’immeuble, tout le monde a déserté, les voisins ont souhaité déménager, ils ne pouvaient plus habiter à proximité de ce logement, dans ce quartier. Apparemment, tous les appartements ont été loués.
Selon le journal, une des voisines n’aurait pas pu habiter dans ce logement où les souvenirs sont bien trop lourds. Les murs sont remplis de peine et ont été témoins du massacre orchestré par Mohammed Merah dans l’école juive ou un distributeur de billets. Une jeune mère est également traumatisée et son enfant de 5 ans a des difficultés, à chaque fois qu’elle entend un pétard, elle pense que « c’est Merah ». Elle explique au quotidien qu’elle voulait partir, mais l’appartement n’a pas pu être vendu.