Mise en vente d’un produit portant une croix gammée : Cdiscount porte plainte
Alertée de la présence, sur sa plate-forme, d'un produit en vente portant une croix gammée, l'entreprise Cdiscount a signifié son retrait immédiat avant de porter plainte contre X pour "apologie de crime de guerre".
La présence d’un masque signé d’une casque gammée sur sa plate-forme de vente a conduit Cdiscount a réagir sans délai et ce dès la prise de l’information. Mercredi, l’association SOS Racisme partage ainsi sur le réseau Twitter ce qu’elle considère comme “LA découverte du jour : un masque paintball en mode nazi !”
Et de signaler ce masque à Cdiscount qui va réagir peu de de temps après : “Merci pour cette alerte. Nous faisons le nécessaire pour que ce produit soit retiré instantannément (sic) et engageons des poursuites”. Le masque n’est ainsi plus en vente sur le site d’e-commerce, même s’il demeure possible de le commander sur le site du magasin Black Sugar, à l’origine de sa présence sur Cdiscount.
Cdiscount retire de la vente un masque à la croix gammée
Quant aux poursuites évoquées, elles ont effectivement été entamées. Nos confrères de LCI rapportent ainsi, après en avoir été informés par le service juridique de Cdiscount, que le site a porté plainte contre X jeudi au commissariat de Bordeaux pour “apologie de crime de guerre”. Une service qui a ajouté que “l’enquête déterminera les responsabilités de chacun”.
LA découverte du jour : un masque paintball en mode nazi ! Non, mais sérieusement ? Poke @Cdiscount pic.twitter.com/aCfbFtqqpV
— SOS Racisme (@SOS_Racisme) October 12, 2016
Des poursuites pour “apologie de crime de guerre”
Concernant les circonstances ayant amené à la mise en vente d’un tel objet sur Cdiscount, la plate-forme indiquee que le vendeur en question était un vendeur partenaire et que les 9.500 vendeurs professionnels hébergés par le site opèrent leurs transactions sans l’intervention directe de Cdiscount.
Le président du site Emmanuel Grenier explique qu’“on référence à peu près 10 millions de nouveaux produits par an. On a des filtres automatiques, notamment sur la partie sémantique, donc il y a des cas où ça passe à travers les mailles du filet”. Et tout en qualifiant cet acte de “regrettable et inadmissible”, il appelle sa société à “redoubler de vigilance pour éviter que ça se reproduise”.